BFMTV
Education
Alerte info

Brevet 2024: un taux de réussite de 85,6 %, en baisse de 3,5 points par rapport 2023

(photo d'illustration)

(photo d'illustration) - Martin BUREAU / AFP

Le taux de réussite du brevet 2024 s'établit à 85,6 %, a annoncé le ministère de l'Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Le taux de réussite du brevet 2024 s'établit à 85,6%, en baisse de 3,5 points par rapport à la session de juin 2023, a annoncé le ministère de l'Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Une baisse qui avait été anticipée en mars par le Premier ministre, Gabriel Attal, en raison de la décision du gouvernement de mettre fin aux correctifs académiques, un système de revalorisation des notes du brevet.

Pour cette session du brevet 2024, le taux de réussite de la série générale s'élève à 86,8%, en baisse de 3,5 points par rapport à 2023. Celui de la série professionnelle est de 75,1%, en baisse de 3 points.

Le brevet appelé à être réformé

Le brevet, qui atteste des connaissances et compétences acquises en fin de collège, à l'issue de la classe de troisième, se compose d'une partie de contrôles continus ainsi que d'épreuves finales. 

Il est noté sur 800 points au total: 400 points de contrôles continus et 400 points d'épreuves finales (français, mathématiques, histoire-géographie, sciences et oral). Il faut décrocher au moins 400 points pour l'obtenir. 

Sommes-nous condamnés à être nuls en maths?
Sommes-nous condamnés à être nuls en maths?
19:01

La réussite au brevet, dont l'ancêtre (le BEPC) a été créé en 1947, ne conditionne pas le passage en seconde. Mais en décembre, Gabriel Attal, quand il était ministre de l'Education, avait annoncé sa volonté de réformer cet examen pour renforcer son "exigence", dans le cadre des mesures du "choc des savoirs".

Une réforme qui doit être entérinée

Il avait dit vouloir donner une part accrue dans la note finale aux épreuves terminales, qui seraient amenées à représenter désormais 60% du verdict final. Il avait surtout annoncé que l'obtention du brevet "conditionnerait", à partir de la session 2025, "l'accès direct au lycée", les élèves qui ne l'obtiennent pas devant rejoindre une classe "prépa-seconde".

Cette classe "prépa-seconde" doit être expérimentée dès la rentrée prochaine sur base du volontariat dans une centaine de lycées français, au moins un par département. 

Mais la généralisation de ce dispositif de "prépa-seconde", prévue l'année prochaine, doit encore être entérinée, tout comme la réforme de l'examen en lui-même, prévue pour la session 2025.

S.C avec AFP