Ebola: fausse alerte à bord d'un vol Air France

Un passager, souffrant de fièvre et de vomissements sur un vol en provenance du Nigeria, a été pris en charge par le personnel médical de l'aéroport de Roissy mercredi. Mais le doute a été "levé": il s'agissait d'une gastro-entérite.

Fausse alerte. Un homme présentant des symptômes évoquant ceux du virus Ebola sur un vol Air France en provenance du Nigeria a été pris en charge mercredi par les services médicaux de l'aéroport parisien de Roissy mais le doute a été "rapidement levé", a-t-on appris de sources concordantes.

Le "jeune passager", dont l'âge n'a pas été précisé, effectuait la liaison Lagos-Paris quand il a été pris "de fièvres et de vomissements", a déclaré le docteur Vincent Feuillie, responsable de la médecine passagers d'Air France, confirmant une information du journal Le Parisien.

Procédure d'urgence

Selon le ministère de la Santé, le malade, qui a été signalé par le personnel naviguant en cours de vol, a été pris en charge et isolé à bord de l'avion selon la procédure d'urgence, et un échange d'informations entre l'équipage, le Samu, et l'institut de veille sanitaire s'est engagé pour évaluer son cas.

"A l'arrivée, la personne a été exclue des cas possibles d'Ebola", a ajouté le ministère, rappelant qu'il n'y avait pas à ce jour de cas avéré en France.

Il s'agissait d'une gastro-entérite

"Le doute a rapidement été levé et le jeune patient a été pris en charge par les équipes de Service médical d'urgence à son arrivée à Roissy", a ajouté le Dr Feuillie. D'après une source aéroportuaire, il souffrait d'une gastro-entérite.

L'Airbus A330, dans lequel voyageaient 206 passagers dont quatre bébés, a pu atterrir normalement à 6h20 et "ses occupants ont pu quitter l'avion sans retard", a précisé un porte-parole d'Air France.

La fièvre hémorragique Ebola, qui se traduit également par des fièvres et vomissements, a fait au moins 1.229 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) arrêté au 16 août, sur 2.240 cas (confirmés, suspects ou probables): 466 au Liberia, 394 en Guinée, 365 en Sierra Leone et quatre au Nigeria.

V.R. avec AFP