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Creuse: le bébé retrouvé mort, les parents passent aux aveux

Le bébé disparu dans la Creuse, Loan, a été retrouvé mort, ce dimanche, dans un étang. Les parents sont passés aux aveux.

Le bébé disparu dans la Creuse, Loan, a été retrouvé mort, ce dimanche, dans un étang. Les parents sont passés aux aveux. - Thierry Zoccolan - AFP

La gendarmerie a annoncé, ce dimanche, que le corps du petit Loan, disparu depuis mercredi soir, a été retrouvé sans vie. Ses parents, mis en garde à vue, sont passés aux aveux. Une punition qui aurait mal tourné a été évoquée.

Les craintes des enquêteurs se sont malheureusement confirmées. Loan, le bébé de quatre mois disparu depuis mercredi soir dans la Creuse, a été retrouvé mort, ce dimanche. Ses parents, en garde à vue depuis la veille, sont passés aux aveux, expliquant qu'il s'agissait d'une "punition qui a mal tourné", selon plusieurs sources.

Dans un premier temps, la gendarmerie a annoncé, via son compte Twitter officiel, que l'enfant avait été retrouvé dans un étang, tout en précisant que les parents étaient passés aux aveux. Plus tard, contactée par l'Agence France-Presse (AFP), la gendarmerie affirmera que le corps avait été enterré, et retrouvé sur les indications des parents.

Le couple a guidé les enquêteurs en début d'après-midi sur les lieux où ils avaient abandonné le corps du petit Loan, selon cette même source.

Une punition?

Selon une source proche de l'enquête, les parents ont affirmé qu'il s'agissait d'une "punition qui a mal tourné, aux conséquences inattendues et non souhaitées".

Par ailleurs, le lieu de la découverte, dont la localisation exacte n'a pas été précisée, se trouve à une trentaine de kilomètres du domicile du couple, qui habite à Lavaveix-les-Mines (25 km au sud-est de Guéret), selon la gendarmerie. Il ne s'agit pas du lieu où ils avaient déclaré que l'enfant avait été enlevé, a-t-on précisé de même source.

Les gardes à vue prolongées

Le procureur de la République de Guéret, Sébastien Farges, n'a pas souhaité confirmer ces informations. "Je prolonge les gardes à vue" de 24 heures, a-t-il simplement annoncé.

Depuis le début de l'affaire, les parents affirmaient que leur nourrisson avait été enlevé sous leurs yeux sur une aire de loisirs à Chénérailles, à une dizaine de kilomètres de chez eux, par un mystérieux ravisseur. Ils avaient été placés en garde à vue samedi après-midi, au vu "des incohérences et des invraisemblances" dans leurs discours, avait alors expliqué le procureur.

"J'ai des raisons de penser que les parents ont participé aux faits", avait-t-il ajouté, indiquant que le "bébé a pu subir des violences, sans savoir qui a pu les commettre".

Jé. M., avec AFP