Bouches à incendie vandalisées: à Gennevilliers, le "street pooling" coûtera 500 euros d'amende

En Ile-de-France, 300 bouches à incendie ont été vandalisées le week-end dernier. - Capture BFMTV
La pratique s'est répandue ces dernières années et n'amuse pas du tout les élus des villes concernées. Le phénomène du "street pooling" qui consiste à forcer une bouche à incendie pour se rafraîchir en pleine rue fait des adeptes dès que le mercure grimpe.
Le week-end dernier encore, 300 bouches à incendie ont été vandalisées en Ile-de-France. Dans les Hauts-de-Seine, le maire de Gennevilliers veut frapper au portefeuille pour faire cesser cette pratique. En 2015, il avait déjà pris un arrêté sanctionnant d'une amende de 500 euros ceux qui forcent les bouches à incendie mais cette année, il a décidé de sévir davantage.
"Nous avons pris ce mercredi un nouvel arrêté qui punira également tous ceux qui jouent dans l'eau de 500 euros", explique Patrice Leclerc au Parisien.
Une pratique dangereuse
S'il est difficile d'identifier l'auteur du vandalisme, cette fois tous les amateurs de "street pooling" pourraient être verbalisés. Le montant de l'amende correspond aux frais de déplacement des agents chargés de refermer ces bouches à incendie.
Le maire de Gennevilliers tient aussi à attirer l'attention des parents et des enfants sur le danger encouru par cette pratique.
"C'est dangereux pour eux, car ils risquent de se faire électrocuter en ouvrant les bouches ou de se blesser avec la plaque en ferraille", souligne-t-il.
Le jet puissant de la bouche incendie transformée en geyser peut aussi blesser et provoquer des inondations de cave pour les riverains. Les pompiers mettent également en garde contre ce phénomène qui complique leur mission. Le débit d'eau peut ainsi être insuffisant pour les pompiers lors d'une intervention et mettre des vies en danger en cas d'incendie.