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Société

Attaque au cutter dans le Var: garde à vue prolongée

Un membre de la police technique et scientifique relève des indices devant le magasin Leclerc de la Seyne-sur-Mer après une attaque au cuttter, le 17 juin 2018 dans le Var

Un membre de la police technique et scientifique relève des indices devant le magasin Leclerc de la Seyne-sur-Mer après une attaque au cuttter, le 17 juin 2018 dans le Var - BERTRAND LANGLOIS, AFP

Le parquet antiterroriste de Paris n'avait pas été saisi ce lundi matin dans l'affaire de l'attaque au cutter dimanche dans un supermarché de La Seyne-sur-Mer. L'assaillante de 24 ans est toujours placée en garde à vue.

La garde à vue de la jeune femme qui a agressé deux personnes au cutter dans un supermarché de La Seyne-sur-mer (Var) dimanche a été prolongée ce lundi, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Expertise psychiatrique

Une expertise psychiatrique de la jeune femme de 24 ans, ordonnée par le parquet de Toulon, "a pu être réalisée", selon cette même source, qui n'a pas donné plus de détails.

Ce lundi matin, le parquet antiterroriste de Paris n'avait pas été saisi, et le parquet de Toulon restait en charge de l'enquête, selon la même source proche du dossier.

Dimanche en fin de matinée, cette cliente habituelle du magasin Leclerc, entièrement vêtue de noir, avait attaqué un autre client qui patientait à la caisse du supermarché et une caissière qui tentait de s'interposer en criant "Allah Akbar".

La Seyne-sur-mer
La Seyne-sur-mer © AFP, AFP

"Un vieux Coran et un drapeau algérien"

L'enquête de la police judiciaire de Toulon cherche à déterminer les motivations de la jeune femme, qui avait l'habitude d'invectiver le personnel du Leclerc et présente "des troubles psychiatriques avérés" selon le procureur de la République Bernard Marchal.

"Plusieurs témoins rapportent qu'elle a dit que c'était Allah qui lui demandait de faire ça, qu'ils étaient tous des mécréants, et qu'elle voulait que la police la tue", avait aussi indiqué Bernard Marchal dimanche soir.

La perquisition du domicile de la jeune femme, qui vit seule dans un studio de Saint-Mandrier, n'a permis de trouver "qu'un vieux Coran et un drapeau algérien" selon le procureur. Son ordinateur a été saisi par les enquêteurs.

M. F. avec AFP