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Santé

Pass sanitaire: le Conseil scientifique plaide pour une sortie progressive mais pas pour sa territorialisation

Vérification du pass sanitaire dans un restaurant à Ile Rousse, dans le nord de la Corse, le 23 juillet 2021

Vérification du pass sanitaire dans un restaurant à Ile Rousse, dans le nord de la Corse, le 23 juillet 2021 - Pascal POCHARD-CASABIANCA © 2019 AFP

Le dernier avis rendu du Conseil scientifique, suivi par le gouvernement, préconise une sortie différée du pass sanitaire entre la mi-novembre et la fin d'année, le temps de voir comment évolue la situation épidémique en fonction de la météo.

Appel à la prudence. Dans son nouvel avis remis mardi au gouvernement et rendu public ce jeudi 7 octobre, le Conseil scientifique considère à la quasi-totalité de ses membres que "l'objectif est la sortie du pass sanitaire" mais qu'une phase de préparation à cette sortie est une solution de "prudence active". Ce scénario est privilégié par les membres du Conseil à celui d'une sortie rapide voire immédiate de l'utilisation du pass sanitaire.

"Cette phase de préparation permettra la poursuite de la vaccination des personnes les plus âgées et à risque [...] et de mieux évaluer l’impact de la vaccination sur l’infection à moyen terme", écrit le Conseil, "elle permettra également de mieux analyser l’impact du refroidissement climatique à l’automne".

Une territoralisation du pass écartée par le Conseil

L'avis du Conseil scientifique a notamment appuyé la position du gouvernement qui, bien qu'assurant que le pass sanitaire n'est "pas éternel", reste prudent sur son éventuel allègement.

"Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne sera pas envisagée avant le 15 novembre", a expliqué ce jeudi Gabriel Attal, évoquant l'arrivée de la période hivernale: "nous savons que l'épidémie peut repartir".

Également sollicité sur la question de la territorialisation du pass sanitaire, le Conseil scientifique estime que "les scénarios de déclinaison départementale ou régionale de levée du passe sanitaire, en fonction d’indicateurs épidémiologiques observés, sont plutôt écartés".

Margaux de Frouville et Hugues Garnier