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Paris voit le repas gastronomique comme une chance à l'export

L'inscription du "repas gastronomique français" au patrimoine culturel de l'humanité est une opportunité pour le commerce extérieur, a estimé Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat en charge du dossier. "Ça concerne 1,3 million d'emplois, toute l'industri

L'inscription du "repas gastronomique français" au patrimoine culturel de l'humanité est une opportunité pour le commerce extérieur, a estimé Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat en charge du dossier. "Ça concerne 1,3 million d'emplois, toute l'industri - -

PARIS (Reuters) - L'inscription du "repas gastronomique français" au patrimoine culturel de l'humanité est une opportunité pour le commerce...

PARIS (Reuters) - L'inscription du "repas gastronomique français" au patrimoine culturel de l'humanité est une opportunité pour le commerce extérieur, a déclaré mercredi Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat en charge du dossier.

L'Unesco a intégré le mois dernier le repas français sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, en même temps que le festival de lutte à l'huile de Kirkipnar en Turquie, la technique des cloisons étanches des jonques chinoises ou encore la danse des ciseaux au Pérou.

Pour Pierre Lellouche, nommé au portefeuille du Commerce extérieur lors du remaniement du 14 novembre, cette décision constitue "une opportunité très importante"

"On peut sourire, moi je ne souris pas. Ça concerne 1,3 million d'emplois, toute l'industrie agroalimentaire de notre pays, de l'art de la table au vin français", a-t-il dit lors d'une conférence de presse sur le thème "Agir pour la reprise" au ministère de l'Economie.

"J'ai bien l'intention d'utiliser ce diplôme mondial, parce que nous sommes patrimoine de l'humanité. On va le faire savoir à travers le monde entier, on va faire en sorte d'aider nos entreprises à être présentes", a-t-il assuré, en évoquant les 170 salons professionnels prévus l'an prochain dans ce domaine.

Avant d'évoquer ce sujet, Pierre Lellouche avait souligné la volonté du gouvernement de centrer sa politique en matière de commerce extérieur sur trois axes : la négociation de normes permettant de rendre le commerce international "le plus équitable possible", l'accompagnement des grands contrats en soutien au président de la République et du Premier ministre, et la promotion de la "culture de l'export" auprès des PME.

La part de la France dans le commerce mondial est passée en 30 ans de 6% à 3,6% du commerce mondial alors que la Chine montait de 0,9% à 10%, a-t-il rappelé.

Marc Angrand, édité par Yves Clarisse