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Santé

Les réseaux sociaux, au coeur de la lutte de l'OMS contre les idées reçues sur le Covid-19

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS)

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) - Fabrice Coffrini - AFP

L'objectif est de réaliser une prévention à l'intention des plus jeunes, friands de ces réseaux de communication.

Sur les réseaux sociaux, "les fausses histoires circulent plus rapidement que la vérité." En partant de ce postulat, Andy Pattison, un responsable de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), a expliqué, au cours d'une conférence de presse virtuelle à Genève, vouloir mettre à mal les fausses rumeurs et idées fausses qui circulent sur les réseaux sociaux à propos du Covid-19. 

"Nous combattons la désinformation tous les jours", a-t-il également affirmé, assurant que les réseaux sociaux, très populaires auprès du jeune public, seraient particulièrement surveillés. Un travail conjoint avec ces derniers est d'ailleurs entamé, a-t-on également appris.

Toucher un public plus jeune

Ainsi, sur son site, l'OMS a créé une section - "En finir avec les idées reçues" - visant à déconstruire les fausses nouvelles, mythes et rumeurs qui circulent bien souvent sur les réseaux sociaux.

En ce qui concerne la collaboration avec les réseaux sociaux, l'OMS travaille ,dans l'espoir d'endiguer cette désinformation, via la réseau social TikTok et l'application Snapchat, afin de pouvoir mieux être entendue par les adolescents qui en sont très friands.

Aleksandra Kuzmanovic, responsable des médias sociaux à l'OMS, a souligné qu'il était important pour l'organisation d'expliquer aux adolescents quelles étaient les meilleures façons de se protéger du virus.

"Nous avons adapté certains de nos produits vidéo pour qu'ils soient adaptés" à TikTok qui est habituellement perçue comme une "plateforme amusante", a-t-elle expliqué.

Suppression des fake news? 

L'OMS travaille aussi via WhatsApp, Viber, Facebook Messenger et le Business Chat d'Apple, et espère ouvrir de nouveaux canaux de dialogue avec la population grâce à d'autres réseaux sociaux, comme l'application de messagerie instantanée Line au Japon.

"Il est vraiment important que nous atteignions des millions de personnes directement dans leur propre langue", a encore fait valoir Andy Pattison.

Grâce à une collaboration avec YouTube, l'OMS tente aussi de supprimer les fausses informations et rumeurs sans fondement scientifique. 

Et l'organisation collabore aussi avec Google afin que les recherches effectuées par la population sur le Covid-19 fassent ressortir des informations provenant de sources crédibles et des informations publiées par les autorités locales. "Ils ont su trouver un bon équilibre", a-t-il conclu. 
HS avec AFP