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Légionellose: 17 cas recensés en Savoie, dont un mort et cinq personnes en réanimation

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Une personne est morte et cinq autres ont été hospitalisées en réanimation en raison de la légionellose à Albertville, selon la préfecture de Savoie et l'Agence régionale de Santé.

En seulement six jours, entre le 16 et le 22 septembre, 17 cas de légionellose ont été recensés à Albertville, en Savoie, ont annoncé mardi 23 septembre la préfecture et l'Agence régionale de santé (ARS). C'est plus que la moyenne annuelle dans le département. Selon l'ARS, une personne est morte et cinq autres ont été hospitalisées en réanimation.

"Ça fait beaucoup, ça fait peur", réagit sur BFMTV un habitant de la ville. "Tout le monde peut être concerné et ça peut être grave", renchérit une autre.

Tous les patients "résidaient ou fréquentaient la commune d'Albertville", a expliqué lors d'une conférence de presse Anne-Sophie Ronnaux-Baron, responsable du pôle de veille sanitaire pour l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes.

Pathologie respiratoire

La légionellose est liée à une bactérie souvent présente dans les sources d'eau chaude. Cette maladie, qui affecte essentiellement les adultes, touche les poumons et se transmet par inhalation de micro-gouttelettes infectées.

Selon l'ARS, "les symptômes associent fièvre, maux de tête, fatigue extrême, toux et fréquemment troubles digestifs à type de diarrhées, et peuvent être confondus avec d’autres pathologies pulmonaires, types pneumopathies." La légionellose peut également, à un stade plus avancé, évoluer vers des difficultés respiratoires et peut être mortelle dans 10% des cas.

Un mort et cinq personnes hospitalisées à cause de la légionellose
Un mort et cinq personnes hospitalisées à cause de la légionellose
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Cette pathologie peut être grave chez les personnes immunodéprimées, porteuses de maladies, de pathologies respiratoires chroniques, les diabétiques, ou encore les fumeurs.

En Savoie, une enquête est en cours pour identifier la source infectieuse. "À la demande de l'ARS, il y a eu des investigations supplémentaires. L'ensemble des établissements qui dépendaient de la collectivité ont été contrôlés, il n'y a pas de danger à ce niveau-là. Mais cette source peut très bien venir d'un autre équipement, privé", souligne sur BFMTV Frédéric Burnier Framboret, maire d'Albertville.

Romain Ethuin avec Lucie Valais