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Santé

Intoxications dans l'Aisne: la procureure de Paris confirme que 30 cas ont été recensés

La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, lors d'une conférence de presse le 7 mars 2025 à Paris

La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, lors d'une conférence de presse le 7 mars 2025 à Paris - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Invitée sur RTL ce mardi 1er juillet, la procureure de Paris a fait un point sur la situation avec la série d'intoxications alimentaires liées à la bactérie E.coli dans l'Aisne depuis le 12 juin.

30 cas de contamination, dont un décès, ont été signalés depuis le 12 juin au pôle santé publique du parquet de Paris, dans le cadre de l'enquête suite aux intoxications liées à la bactérie E.coli dans le département de l'Aisne, confirme ce mardi 1er juillet la procureure Laure Beccuau sur RTL.

Alors que le parquet de Saint-Quentin avait ouvert une enquête préliminaire pour "homicide involontaire", "blessures involontaires", "mise en danger" et "tromperie aggravée", il s'est finalement dessaisi du dossier au profit du parquet de Paris. Au total, les victimes recensées ont entre 11 mois et 73 ans. Sur les 30 cas que l'on compte, une enfant de 11 ans n'a pas survécu à l'intoxication.

Pour l'heure, sept personnes sont encore hospitalisées, mais devraient pouvoir sortir dans les prochains jours, explique-t-elle encore.

Boucheries fermées

"Au regard de la nature et du type de la bactérie qu'on a identifiée, l'hypothèse de la consommation de viande est la plus probable", a confirmé Laure Beccuau. Au total, cinq boucheries sont toujours fermées le temps que les investigations puissent déterminer l'origine de la contamination à la bactérie E.coli.

D’après les investigations, les deux derniers cas résulteraient d’une contamination entre personnes au sein du cercle familial, avait indiqué dans un point la préfecture de l'Aisne, dimanche.

Ce type de contamination, dite "secondaire" s’explique par la transmission par les mains des bactéries présentes dans les selles de personnes malades. C’est la raison pour laquelle elle survient le plus souvent au sein d’un même domicile, et en présence de jeunes enfants pour lesquels il est plus difficile d’appliquer les règles d’hygiène.

Margaux de Frouville, avec Elisa Fernandez