Covid-19: un couvre-feu instauré en Guadeloupe dès ce vendredi soir après les violences

Blocage de routes en Guadeloupe pour protester contre l'obligation vaccinale - Carla BERNHARDT © 2019 AFP
Le Covid-19 multiplie par deux le risque d'enfant mort-né selon une étude américaine
Le risque d'enfant mort-né est environ deux fois plus élevé pour les femmes enceintes ayant le Covid-19 que pour celles n'ayant pas contracté la maladie, selon une vaste étude des autorités sanitaires américaines publiée vendredi.
Le variant Delta a par ailleurs accru ce risque, ont noté les CDC, qui ont analysé les périodes avant et après que ce variant soit devenu dominant dans le pays, en juillet 2021. Par rapport aux femmes non infectées, le risque était ainsi accru de 1,47 pour les mères positives au Covid-19 durant la période pré-Delta, et de 4,04 une fois le variant majoritaire.
"Des études supplémentaires sont nécessaires pour examiner le rôle des complications maternelles liées au Covid-19 sur le risque d'enfant mort-né", ont écrit les CDC.
Une dose de plus en cas d'infection chez les personnes vaccinées, recommandent les autorités de santé
Pour les personnes infectées par le Covid-19 après avoir reçu un schéma vaccinal complet, les autorités de santé recommandent une dose additionnelle de rappel six mois après l'infection, si elles y sont éligibles.
"Une infection survenant après une primovaccination complète peut être la conséquence d'une immunité insuffisante", explique vendredi la Haute autorité de santé (HAS) dans un communiqué.
Pour les personnes chez qui l'infection est survenue après une seule dose, elle recommande une seconde dose six mois après l'infection, quel que soit l'âge de la personne et le délai de survenue de l'infection après cette première dose.
Guadeloupe: un couvre-feu instauré à partir de vendredi soir
Le préfet annonce l'instauration d'un couvre-feu à partir de vendredi soir.
La mobilisation anti-pass sanitaire et vaccin contre le Covid-19 dégénère sur l'île, entre routes et accès au CHU bloqués, véhicules incendiés et écoles fermées.
Pas d'effet indésirable du vaccin observé chez les femmes enceintes par l'ANSM
L'ASNM indique avoir réalisé un "suivi spécifique des effets indésirables rapportés avec l'ensemble des vaccins chez les femmes enceintes" dans son point de situation paru vendredi.
Ce suivi a fourni des résultats positifs. "Aucun signal n'a été identifié, à ce jour, chez les femmes enceintes et allaitantes avec l'ensemble des vaccins contre la COVID-19 disponibles en France", a déclaré l'ANSM.
Les femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre, sont prioritaires pour accéder à la vaccination avec un vaccin à ARNm depuis avril dernier.
L'ASNM écarte la maladie de Creutzfeldt-Jakob comme possible effet secondaire du vaccin
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) annonce qu'elle écarte la maladie de Creutzfeldt-Jakob de la liste des possibles effets secondaires liés au vaccin au Covid-19, d'après son dernier point de situation paru vendredi.
Le comité de suivi a considéré que "s'agissant d'une pathologie d'évolution très lente", le "court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la Covid-19 dans la survenue de ces cas".
Quatre cas de suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob ont été déclarés auprès de l'ANSM depuis le début de la campagne de vaccination, après une vaccination avec Comirnaty, un cas avec Spikevax et un cas avec Vaxzevria.
Rémi Salomon se dit persuadé qu'on "ira tous vers la 3e dose" de vaccin
Alors que la question de la généralisation de la troisième dose fait débat, Rémi Salomon, président de la Commission médicale d'établissement de l'AP-HP, s'est dit convaincu qu'on "ira tous vers cette troisième dose" sur BFMTV.
"Chez les sujets les plus âgés, qui ont un système immunitaire moins costaud, moins solide, la durée de l'efficacité (du vaccin) baisse au-delà de six mois (...)", a-t-il d'abord rappelé. "Là il faut vraiment revacciner", appelle-t-il.
"Là où c'est moins évident c'est pour les gens plus jeunes ou qui ont un bon système immunitaire. Pour le moment, on est encore bien protégés même au-delà de six mois. C'est pour ça que pour le moment la limite d'âge inférieur éligible à cette troisième dose est encore discutée. Mais vraisemblablement on ira tous vers cette troisième dose".
"Car probablement ce qu'on voit pour les plus âgés au-delà de six mois, on le verra peut-être un peu plus tard (...) pour ceux qui ont moins de soixante-cinq ou cinquante ans", a-t-il expliqué, faisant référence à la baisse de l'immunité du vaccin.
Le taux d'incidence grimpe à 132 cas pour 100.000 habitants en France
Selon les données de Santé Publique France publiées ce vendredi, le taux d'incidence du Covid-19 s'élève ce vendredi à 132 cas pour 100.000 habitants sur le territoire français.
27 départements se trouvent à l'heure actuelle au-dessus du seuil fatidique des 150 cas pour 100.000 habitants. L'Ardèche, territoire le plus impacté, compte un taux d'incidence égal à 265,9, suivi de la Haute-Corse (251,3) et des Bouches-du-Rhône (212,9).
Récemment, le Jura et la Loire-Atlantique ont vu le stade des 150 cas pour 100.000 habitants franchis, avec des taux équivalents respectivement à 155,1 et 152,3.
Le Calvados reste pour l'heure le département métropolitain le plus épargné par cette montée du taux d'incidence, indiquant une certaine reprise épidémique, avec un taux de 68 cas pour 100.000 habitants.
Olivier Véran confirme que l'élargissement du rappel aux moins de 50 ans sera "étudié prochainement"
Après la recommandation de la Haute Autorité de Santé d'élargir la campagne de rappel vaccinal aux plus de 40 ans, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a annoncé ce vendredi sur Twitter que "cet élargissement du rappel aux moins de 50 ans sera étudié prochainement".
Par ailleurs, le ministre a confirmé l'ouverture "dès début décembre" de la campagne de rappel vaccinal aux personnes âgées de 50 ans et plus.
Cette mesure avait été mentionnée lors de la dernière allocution télévisée du président Emmanuel Macron, comme le rappelle Olivier Véran.
Israël débute la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à partir de ce mardi
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé ce vendredi que la vaccination en Israël des enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19, avec des doses Pfizer/BioNtech, commencera ce mardi.
A partir de mardi, les enfants aussi pourront se faire vacciner", a écrit Naftali Bennett sur sa page Facebook, promettant une "transparence totale" sur le sujet.
Selon les essais cliniques menés par Pfizer sur des milliers d'enfants, le vaccin a démontré une efficacité de 90,7% contre les formes symptomatiques de la maladie.
Des centaines de milliers de doses, qui devaient être livrées en milieu de semaine, arriveront ce dimanche, d'après des médias israéliens.
Environ 5,7 millions des quelque neuf millions d'Israéliens, dont plus de 80% des adultes, ont reçu deux doses de vaccin et les autorités ont lancé à l'été une nouvelle campagne pour l'administration d'une dose de rappel.
La Haute Autorité de Santé préconise une dose de rappel pour les plus de 40 ans
Alors que l'épidémie connaît un net rebond à l'heure actuelle, attesté par de nombreux signaux, la HAS recommande d'élargir le périmètre des populations éligibles à une dose de rappel vaccinal contre le Covid-19.
Elle préconise ainsi de proposer un rappel aux personnes âgées de 40 ans et plus, six mois après la primo-vaccination, les dernières études suggérant en effet un bénéfice pour cette tranche d’âge.
"Alors que l’épidémie de SARS-CoV-2 connaît un nouveau rebond en France métropolitaine et qu’une baisse de l’efficacité vaccinale dans le temps est à prévoir, la HAS recommande d’élargir le périmètre des populations éligibles à une dose de rappel vaccinal contre la Covid-19", explique la HAS dans un communiqué.
L'Agence européenne des médicaments approuve l'utilisation en cas d'urgence des comprimés anti-Covid de Merck
Les autorités sanitaires européennes ont donné leur feu vert ce vendredi à l'utilisation, en cas d'urgence uniquement, des pilules anti-Covid du laboratoire pharmaceutique américain dans l'Union européenne. Merck n'a toutefois pas encore reçu une autorisation complète de mise sur le marché.
"Le médicament, qui n'est actuellement pas autorisé dans l'UE, peut être utilisé pour traiter les adultes atteints de Covid-19 qui n'ont pas besoin d'oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru de développer une forme sévère" de la maladie, a déclaré l'EMA dans un communiqué.
Emmanuel Macron veut "ouvrir le plus vite possible" la campagne de rappel aux moins de 65 ans
Alors que le chef de l'Etat français effectue un déplacement dans les Hauts-de-France ce vendredi, il a voulu assurer de sa confiance quant à la stratégie vaccinale contre le Covid-19 s'appuyant sur le pass sanitaire, quand d'autres pays - à l'instar de l'Autriche - prennent des mesures bien plus sévères pour enrayer l'actuel rebond épidémique:
Les pays qui décident des confinements partiels sont des pays qui n'avaient pas le pass et sont donc moins vaccinés que nous. De fait, c'est quoi le pass sanitaire ? C'est réserver les activités sociales à personnes vaccinés ou testées. On a déjà cette organisation équivalente. Pied à pied, on doit continuer de convaincre les non-vaccinés, a affirmé Emmanuel Macron.
Par ailleurs, le chef de l'exécutif a insisté sur son souhait de pouvoir "ouvrir au plus vite" la campagne de rappel" et ses troisièmes doses de vaccin aux moins de 65 ans. "Nous aurons un avis de la Haute Autorité de Santé dans les prochaines heures", a-t-il indiqué.
Les plus vulnérables doivent faire le rappel, a martelé Emmanuel Macron.
L'Agence européenne du médicament lance l'examen pour l'utilisation, en cas d'urgence, de la pilule anti-Covid de Pfizer
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé ce vendredi le lancement de l'examen pour l'utilisation, en cas d'urgence, de la pilule anti-Covid de Pfizer par les Etats membres avant son autorisation au sein de l'UE.
"L'EMA commence cet examen pour aider les autorités nationales qui peuvent décider de son utilisation précoce pour le COVID-19, par exemple dans les situations d'urgence", a annoncé le régulateur européen dans un communiqué.
Le Canada autorise le vaccin de Pfizer-BioNTech pour les 5-11 ans
Après les Etats-Unis ou encore Israël, les autorités sanitaires canadiennes ont annoncé à leur tour, ce vendredi, qu'elles autorisaient l'utilisation du vaccin Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de 5 à 11 ans.
"Après un examen scientifique indépendant complet, le ministère (de la Santé, NDLR) a déterminé que les avantages de ce vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans l'emportent sur les risques", a indiqué ce ministère dans dans un communiqué.
Les États-Unis autorisent une troisième dose de vaccin anti-Covid pour tous les adultes
Les autorités sanitaires américaines ont donné leur feu vert à une troisième dose de vaccin anti-Covid pour tous les adultes entièrement vaccinés il y a au moins six mois, ont annoncé vendredi Pfizer et Moderna.
"Cette autorisation d'utilisation d'urgence arrive à un moment critique, alors que nous entrons dans les mois d'hiver et que nous faisons face à une augmentation du nombre de cas de Covid-19 et d'hospitalisations à travers le pays", a dit le patron de Moderna, Stéphane Bancel.
La Bavière annule les marchés de Noël
Le chef du gouvernement de Bavière Marku Söder a annoncé vendredi l'annulation de tous les marchés de Noël dans sa région, l'une des plus affectée en Allemagne par la nouvelle vague de Covid-19.
"La situation est très très sérieuse et compliquée", a déclaré Marku Söder lors d'une conférence de presse à Munich, précisant que les bars et discothèques seront également fermés dans les endroits où les taux d'infection sont particulièrement élevés.
Allemagne: l'autorité sanitaire juge insuffisant le plan d'action anti-Covid
Les restrictions visant les non-vaccinés décidées en Allemagne ne sont "plus suffisantes" pour briser la nouvelle vague d'infections au Covid, a mis en garde vendredi le président de l'institut de veille sanitaire Robert Koch.
"Dans la situation actuelle, cela ne suffit plus", a jugé Lothar Wieler lors d'une conférence de presse, alors que les nouvelles infections ont de nouveau dépassé vendredi les 50.000 en 24 h.
Il a plaidé pour une interdiction des grands événements, la fermeture de potentiels foyers d'infection comme des bars ou restaurants mal aérés et la réduction des contacts privés.
"Nous devons tirer le frein d'urgence maintenant", a-t-il martelé, préconisant que les gens restent "si possible chez eux".
Le préfet de l'Isère renforce les mesures de freinage
Dans un communiqué de presse publié vendredi à la mi-journée, le préfet de l'Isère a décidé de réimposer le port du masque dans certains lieux en extérieur, en raison de "la situation sanitaire en Isère se dégrade fortement et se traduit notamment par une augmentation du taux d’incidence."
Sont ainsi concernés les lieux suivants: les rayons de 50 mètres aux abords des écoles, aux horaires d’arrivée et de départ des élèves, des gares ferroviaires et routières, des espaces extérieurs des centres commerciaux, des lieux de culte au moment des offices et des cérémonies.
Sont également pointés tout rassemblement, manifestation, réunion ou activité organisés sur la voie publique, dans les lieux de festivals et de spectacles, dans les marchés, brocantes et ventes au déballage et dans les files d’attente.
L'ensemble des départements de métropole repassent au-dessus du seuil d'alerte
Les chiffres de l'épidémie le confirment, l'arrivée d'une cinquième vague est imminente: le taux d'incidence dépasse l'ancien seuil d'alerte - fixé à 50 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours - dans tous les départements de France métropolitaine, selon les dernières données de Santé publique France diffusées ce jeudi.

La Mayenne, qui était le dernier département métropolitain encore en deça de ce seuil, affiche désormais un taux d'incidence de 61,2. En outre-mer, seul Mayotte est en dessous à 27,2.
8 fois plus d’entrées en soins critiques parmi les plus de 20 ans non vaccinés
Les chiffres sont éloquents. Selon un communiqué de la Drees daté de ce jour, le nombre d’entrées en soins critiques pour les personnes non vaccinées est en hausse entre le 1er et le 7 novembre dernier.
"Il est de 32 pour 1 million de personnes non-vaccinées de 20 ans ou plus (contre 29 pour 1 million la semaine précédente). Ces dernières représentent 48 % des admissions en soins critiques et 42 % des admissions en hospitalisation conventionnelle", apprend-on dans le document.
Si l'on rapporte ces chiffres à l'ensemble de la population nationale, "il y a environ 8 fois plus d’entrées en soins critiques parmi les personnes âgées de 20 ans ou plus non vaccinées que parmi celles complètement vaccinées."
Tous les indicateurs de l'épidémie sont en hausse
Les signes de l'arrivée imminente d'une cinquième vague de Covid-19 se confirment. Le taux d'incidence moyen est en hausse de 38% avec 125 cas pour 100.000 habitants en moyenne sur le territoire cette semaine contre 90 la précédente, d'après le bilan épidémiologique de Santé Publique France (SPF) publié ce jeudi.
Augmentation des taux de positivité, des hospitalisation, des décès... La reprise épidémique est bien là. L'Agence nationale de santé publique comptabilise 71.260 nouveaux cas confirmés cette semaine. À titre de comparaison, l'établissement public en avait dénombré 51.271 la semaine dernière.
Le nombre de classes fermées au plus haut depuis la rentrée
Le nombre de classes fermées à cause de l'épidémie de Covid-19 est remonté nettement cette semaine, au plus haut depuis la rentrée de septembre, pour s'établir à 4048, soit 0,8% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale.
C'est plus que trois fois supérieur au précédent chiffre, datant du 22 octobre, avant les vacances de la Toussaint, qui était de 1246 classes fermées. Depuis le début de l'année scolaire, le nombre de classes fermées était monté à près de 3300 le 16 septembre, avant de baisser progressivement puis de remonter légèrement fin octobre.
C'est cependant nettement moins qu'en avril dernier, avant la fermeture des écoles pour plusieurs semaines, quand le nombre de classes fermées était passé à plus de 11.000 (11.272 classes le 2 avril). Il était ensuite redescendu (à 5110 fin mai).
Emmanuel Macron n'écarte pas la possibilité d'une troisième dose généralisée
Interrogé sur le fait d'intégrer la dose de rappel au pass sanitaire de tous les Français, Emmanuel Macron a a dit ce jeudi soir dans une interview accordée à La Voix du Nord attendre "l'avis des autorités sanitaires".
"Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif. S'il s'avère qu'une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l'intégrera dans la logique du passe" sanitaire, a-t-il ajouté.
Le chef de l'État avait annoncé le 9 novembre que le maintien du pass sanitaire pour les plus de 65 ans serait conditionné, à partir du 15 décembre, par l'injection d'une dose de rappel, dont pourront bénéficier les plus de 50 ans à partir de début décembre.
L'Autriche rend obligatoire la vaccination à partir du 1er février
Lors de cette même conférence de presse, le chancelier a annoncé que la vaccination devenait obligatoire pour l'ensemble des Autrichiens.
Il faut "regarder la réalité en face", a déclaré ce dernier. "Malgré des mois de persuasion, nous n'avons pas réussi à convaincre suffisamment de gens à se faire vacciner", a-t-il souligné, déplorant la surcharge actuelle des unités de soins intensifs.
"Augmenter durablement le taux de vaccination est le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux", a-t-il encore estimé, jugeant qu'il s'agissait du "ticket de sortie" de la pandémie.
L'Autriche impose un confinement total de 20 jours à sa population
A partir de lundi, le pays européen va confiner l'ensemble de sa population pour une durée de vingt jours, quelques jours après avoir pris une mesure similaire pour les personnes non vaccinées, devenant ainsi le premier pays de l'UE à prendre une telle mesure face à la résurgence des cas de coronavirus.
La mesure a été annoncée par le chancelier conservateur Alexander Schallenberg lors d'une conférence de presse dans le Tyrol, après des discussions avec l'ensemble des gouverneurs de régions.