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Covid-19: selon Gabriel Attal, la 4ème vague est en train de "franchir les portes de l'hôpital"

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Le porte-parole du gouvernement, en déplacement en Avignon ce vendredi, a estimé qu'il n'y avait "pas de fatalité" à ce que cette nouvelle vague "déferle" dans les hôpitaux du pays.

"Une augmentation très sensible du nombre de personnes admises". Lors d'un déplacement à Avignon ce vendredi Gabriel Attal, est revenu sur la situation sanitaire en France alors que les admissions à l'hôpital sont en hausse à cause de la quatrième vague de l'épidémie de Covid-19.

"Nous commençons à voir la quatrième vague franchir les portes de l'hôpital", a déclaré le porte-parole du gouvernement alors que 3531 nouvelles hospitalisations ont été recensées la semaine dernière, soit 92% de plus que la semaine précédente.

"Il n'y a pas de fatalité"

746 nouvelles admissions en soins critiques ont par ailleurs été enregistrées la semaine dernière (du 26 juillet au 1er août) selon Santé Publique France, c'est près de deux fois plus (+98%) que la semaine précédente.

"ll n'y a pas de fatalité à ce que cette quatrième vague submerge et déferle sur notre hôpital comme nous l'avons vu dans les vagues précédentes", a assuré Gabriel Attal, ajoutant que la vaccination "protège des formes graves de l'épidémie".

Un plateau de l'épidémie "de haute altitude"

En parallèle de la pression hospitalière grandissante, Gabriel Attal a évoqué la situation épidémiologique du pays, le nombre de cas augmentant moins vite que la semaine précédente.

"Nous constatons au niveau national depuis quelques jours une forme de plateau", a poursuivi le membre du gouvernement, "mais c'est un plateau de haute attitude et il n'y a pas aujourd'hui de descente assurée. L'épidémie continue à circuler de manière forte sur le territoire."

Preuve en est le taux d'incidence, de 225 cas pour 100.000 habitants (+17%) la semaine dernière au niveau national selon Santé Publique France. En baisse chez les 20-29 ans, il est toutefois en augmentation dans tous les classes d'âge et notamment chez les plus de 40 ans. Signe que cette vague ne touche plus seulement les jeunes.

"Dans un contexte de forte circulation virale, de forte diffusion du variant Delta et de congés estivaux, la vaccination de toutes les personnes éligibles – notamment celles au contact de personnes vulnérables – doit continuer à être fortement encouragée pour atteindre un niveau suffisant d’immunité collective et éviter de nouvelles tensions hospitalières et des décès en excès", indique l'organisme de santé publique.
Hugues Garnier Journaliste BFMTV