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Covid-19: Macron évoque un "allègement des contraintes", Véran temporise

Emmanuel Macron et Olivier Véran dans un centre de vaccination à la Porte de Versailles, le 6 mai 2021

Emmanuel Macron et Olivier Véran dans un centre de vaccination à la Porte de Versailles, le 6 mai 2021 - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

Alors que le chef de l'Etat a ouvert la porte à un "allègement des contraintes", le ministre de la Santé a estimé que "la situation ne permet pas encore de réduire les mesures."

En déplacement mercredi dans l'Eure-et-Loir, Emmanuel Macron a été interpellé par une femme opposée au pass sanitaire, lui demandant s'il sera toujours en application après le 15 novembre, la date butoir fixée par le gouvernement.

"Il y a des départements où on va être amenés à alléger un peu les contraintes en fonction de l'évolution de l'épidémie. On va faire ça comme d'habitude avec pragmatisme", lui a répondu le chef de l'Etat.

Ce jeudi matin, à la maison de la Mutualité, le président de la République a même été encore plus clair.

"On va conserver dans la poche le pass sanitaire pour éviter les fermetures mais dès que les conditions le permettront, on lèvera le pass dans certaines régions, là où le virus circule le moins. (...) Si on peut demain arrêter le pass sanitaire, je suis le plus heureux des hommes!", a assuré Emmanuel Macron.

Interrogé sur une éventuelle fin du pass sanitaire un peu plus tôt dans la matinée sur RTL, Olivier Véran a semblé minimiser.

"Quand le variant Delta circulera moins, on pourra lever un certain nombre de contraintes. Aujourd'hui, nous ne sommes pas encore dans une situation qui nous permet de réduire les mesures. Si nous continuons sur notre dynamique, nous pourrons alléger les contraintes dans quelques temps. Est-ce que ça passera par le pass sanitaire, par d'autres mesures? Nous verrons", a répondu le le ministre de la Santé.

Joint par BFMTV.com pour réagir aux propos tenus par Emmanuel Macron, l'entourage d'Olivier Véran a été plus affirmatif que lors de son passage sur RTL:

"C'est possible qu'on lève le pass sanitaire avant le 15 novembre dans certains départements. Si la situation le permet, on le lèvera dès que possible. Si la situation n'est pas bonne, on le maintiendra", indique-t-on au cabinet du ministre de la Santé.
Marie-Pierre Bourgeois