Calvitie: un nouveau traitement arrive dans les pharmacies

Un nouveau dérivé du finastéride, la molécule la plus utilisée dans le traitement de la calvitie légère à modérée chez l'homme, est arrivé dans les pharmacies françaises: le Fincrezo. Son application diffère puisqu'elle est cutanée. Le traitement s'applique directement sur les zones dégarnies du cuir chevelu.

Les traitements contre la calvitie ne se dégarnissent pas, bien au contraire. C'est une nouvelle formule à base de finastéride, la molécule la plus utilisée dans le traitement de la calvitie légère à modérée chez l'homme, qui arrive dans les pharmacies, comme l'indique Le Quotidien du pharmacien.

Le "Fincrezo" est le premier traitement à base de finastéride à s'appliquer directement sur la peau, au niveau des zones dégarnies du cuir chevelu. La posologie, l'utilisation recommandée, est d'une à quatre pulvérisations quotidiennes.

Ce produit non-remboursable est produit par le Laboratoire Bailleul. Comme le note le site spécialisé Pharma365, il s'agit de la première version de cette molécule qui ne s'administre pas par voie orale. L'application topique permet d'éviter que la molécule ne circule trop dans l'organisme, une exposition 100 fois inférieure.

Des troubles psychiatriques et sexuels associés à la molécule

Dans un avis publié en 2019 et mis à jour en octobre 2024, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a alerté les patients et professionnels de santé sur "les risques de troubles psychiatriques et de la fonction sexuelle lors d’un traitement par finastéride ainsi que de la conduite à tenir en cas de survenue de ces effets indésirables".

"Des symptômes et des troubles psychiatriques tels qu’anxiété, changements de l'humeur, notamment humeur dépressive, dépression et moins fréquemment des pensées suicidaires, ont été observés pendant et après l'utilisation du finastéride", prévient l'agence sanitaire.

Dans le cas d'apparition de troubles psychiatriques le traitement doit être interrompu. Il en va de même en cas de troubles sexuels comme la dysfonction érectile ou la diminution de la libido; bien qu'il soit possible "d'observer une persistance de ces troubles sexuels après l'arrêt du traitement".

Tom Kerkour