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Budget de la Sécurité sociale: la nouvelle ministre de la Santé affirme que son "travail va être de protéger les plus fragiles"

Stéphanie Rist, la ministre de la Santé, le 14 octobre 2025 à Paris

Stéphanie Rist, la ministre de la Santé, le 14 octobre 2025 à Paris - JULIEN DE ROSA / AFP

Stéphanie Rist, nouvelle ministre de la Santé, a abordé les contours du futur budget 2026 pour la Sécurité sociale ce vendredi 17 octobre. Elle promet de "de protéger les plus fragiles".

Augmentation des franchises, affections de longue durée (ALD)... La nouvelle ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a assuré ce vendredi 17 octobre que les mesures prévues dans le budget seraient débattues et que son travail serait de "protéger les plus fragiles".

"Dans le texte qui est proposé au Parlement, il y a une augmentation des franchises médicales qui sont plafonnées, c'est-à-dire effectivement une augmentation du reste à charge pour les patients", a reconnu la ministre, médecin rhumatologue de profession, interrogée sur France 2.

"Il faut savoir (...) que les patients les plus fragiles, les femmes enceintes, les jeunes, ceux qui ont la contribution solidaire, n'ont pas à payer ces franchises", a-t-elle fait valoir lors de sa première prise de parole depuis sa nomination.

"Mon travail de ministre de la Santé (...) va être de protéger les plus fragiles", a-t-elle insisté.

"Tout ça va être discuté au parlement"

Interrogée sur une mesure du projet de loi de Finances qui envisage de revoir les critères d'admission en affections de longue durée (ALD), elle a répondu que "si on protège bien les gens avant, si on fait de la prévention, il y aura moins de personnes qui (iront) en ALD. Tout ça va être discuté au parlement".

Ce qui sera remboursé "sera défini bien évidemment avec la Haute Autorité de santé et les soignants", a voulu rassurer la ministre, également députée Renaissance.

La Ligue contre le cancer a épinglé plusieurs mesures du PLF de la Sécurité sociale 2026 du gouvernement Lecornu 2, qui visent selon elle "les patients les plus vulnérables".

Elle critique notamment "l'extension des participations forfaitaires et des franchises médicales, franchises que des projets de décrets (qui pourraient être entérinés prochainement) prévoient déjà de doubler".

L'association fustige aussi la révision possible des critères d'admission au régime d'affection longue durée qui selon elle fait "peser un risque inévitable d'accroissement des inégalités économiques".

Mme Rist est par ailleurs revenue vendredi sur le projet d'instaurer un "congé de naissance".

Il s'agira d'un "congé supplémentaire que les familles, les parents pourront choisir". Il permettra "aux pères et aux mères de prendre un ou deux mois de congé après la naissance de leur enfant" et sera "plus court mais mieux rémunéré" que le congé parental.

A. La. avec AFP