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Santé

Botulisme: cinq personnes hospitalisées après avoir mangé des conserves artisanales, d'autres cas "pas exclus"

Une conserve artisanale de pesto suspectée d'avoir causé des cas de botulisme

Une conserve artisanale de pesto suspectée d'avoir causé des cas de botulisme - Ministère de la Santé

Cinq personnes présentant des symptômes évocateurs de botulisme ont été hospitalisées en réanimation ou en soins intensifs. Elles avaient toutes consommé au cours du même repas une conserve de fabrication artisanale.

Cinq personnes présentant des symptômes évocateurs de botulisme ont été hospitalisées en réanimation ou placées en soins intensifs après avoir consommé des conserves de fabrication artisanale, a appris lundi 9 septembre l'agence régionale de santé (ARS) du Centre-Val-de-Loire.

"Tous les cas ont partagé un même repas, où ils ont consommé en particulier un même produit, du 'Pesto à l'ail des ours' en conserve de fabrication artisanale. Les investigations réalisées ont montré l’absence de maîtrise du processus de stérilisation de ces conserves", indique dans un communiqué la Direction générale de la santé (DGS) ce mardi 10 septembre.

Conserves vendues en Indre-et-Loire

Les autorités sanitaires suspectent un "botulisme alimentaire" avec "atteinte des paires crâniennes pouvant évoluer vers une paralysie descendante". "Le botulisme se déclare après une incubation de quelques heures à quelques jours, en fonction du mode de contamination. Aussi, la survenue d’autres cas dans les prochains jours n’est pas exclue", indique la DGS.

Les conserves, vendues sous la marque "Ô petits oignons", ont été vendues lors de divers événements et foires dans le département d’Indre-et-Loire.

"Des restes alimentaires ont été récupérés et vont être analysés par le CNR bactéries anaérobies et botulisme (Institut Pasteur Paris) pour confirmation biologique du botulisme", poursuit le communiqué.

Les personnes qui auraient consommé ces produits sont "appelées à la plus grande vigilance et à consulter un médecin en cas de symptômes (troubles de la vision, difficultés à avaler, bouche sèche, difficultés à parler)", indique dans un autre communiqué les ministères de la Santé et de l'Agriculture.

Les personnes qui détiendraient encore ces produits "sont invitées à ne pas les consommer, à ne pas les ouvrir, et à les jeter".

François Blanchard