Rennes vise des repas 100% bio dans ses cantines scolaires en 2032

À l'horizon 2029, une seconde et nouvelle cuisine centrale, doit voir le jour près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Son but, aider à fournir les cantines scolaires en plats 100% biologiques.

100% de produits bio dans les assiettes. C'était l'objectif annoncé par la maire de Rennes (Ille-et-Vilaine) Nathalie Appéré en 2020 lors des élections municipales. Depuis, la promesse de campagne n'est pas totalement réalisée, puisque le taux s'avère plutôt de 40% en 2025, dans les assiettes des cantines scolaires.

"On monte à 55% en ajoutant la production durable", précise au Télégramme Ludovic Brossard, conseiller municipal délégué à l’Agriculture urbaine et à l’alimentation durable.

Aujourd'hui, la municipalité annonce une date plus claire pour cet objectif de 100% de bio dans les cantines scolaires, à savoir en 2032. Pour ce faire, la mairie mise sur la construction d'une nouvelle cuisine centrale, proche de Rennes, en complément de la première, toujours active dans le quartier Beauregard. Montant du projet: 25 millions d'euros pour cet équipement de 3.000m², situé dans la Zac du Hil à Noyal-Châtillon-sur-Seiche.

Une fois opérationnelle, cette cantine sera en mesure de produire 18.500 repas par jour aux écoliers de Rennes, Chantepie, Saint-Jacques-de-la-Lande et Montgermont, ainsi qu’aux Ehpad et restaurants administratifs.

Le début des travaux en 2027

"Aujourd’hui, on est coincé par notre organisation. [...] Avec ce nouvel équipement, on va pouvoir révolutionner notre manière de fabriquer afin qu’elle soit plus adaptée aux exigences du bio et du local", explique Nathalie Appéré à nos confrères du Télégramme.

Une fois opérationnelle, cette nouvelle cuisine centrale sera composée d'une légumerie, d'une boucherie et d'une pâtisserie. Tout un équipement nécessaire pour produire des mets frais et faits maison.

Les premières fondations de cette nouvelle cuisine centrale devraient apparaître au deuxième trimestre 2027, puisque le permis de construire doit être déposé à l’été 2026.

D'ici là, les cantines scolaires vont déjà voir apparaître un peu plus de produits frais, locaux et de saison puisque la municipalité annonce renforcer ce genre d'achats.

Lilian Pouyaud