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Politique

UMP : la Droite forte organise la 1ère fête de la Violette

Guillaume Peltier, un des fondateurs de la Droite forte, qui organise ce samedi la première fête de la Violette, en Sologne.

Guillaume Peltier, un des fondateurs de la Droite forte, qui organise ce samedi la première fête de la Violette, en Sologne. - -

Le PC a sa fête de l'Huma, le PS sa fête de la Rose, l'UMP a désormais sa fête de la Violette. Organisée par les sarkozystes de la Droite forte en Sologne, elle intervient alors que le parti se trouve confronté à de graves difficultés financières après l'invalidation des comptes de campagne 2012.

On peut être fort et aimer les fleurs. Les sarkozystes de l'UMP réunis au sein de la Droite forte, courant majoritaire du parti, organisent ce samedi en Sologne « la fête de la Violette ». Le PC a sa fête de l’Huma, le PS sa fête de la rose, alors pourquoi l’UMP n’aurait pas sa propre fête ? C’est ce que ce sont dit Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, fondateurs de la Droite forte et organisateurs de cette première fête de la Violette à La Ferté-Imbault, dans le Loir-et-Cher. Pourquoi la Sologne ? Parce que « nous voulons montrer que la droite doit reconquérir le cœur des Français par la ruralité », affirment-ils.

Des sacs et trousses estampillés « Nicolas reviens »

Environ 1 500 personnes se sont inscrites à cette journée champêtre et ont payé les 16 euros qui leur donneront accès au buffet, apéritifs, stands de produits locaux et autres animations musicales. De nombreuses personnalités de l'UMP se succéderont au micro : son président Jean-François Copé, sa secrétaire générale Michèle Tabarot, les anciens ministres Brice Hortefeux, Bruno Le Maire, et même Maurice Leroy, ancien ministre et vice-président de l'UDI.
Marie-Caroline Ferry, épouse de l'ancien ministre de l’Education Luc Ferry, proposera également ses sacs et trousses estampillées « Nicolas reviens ». De quoi ramener chez soi de jolis souvenirs pour les militants.

Des dons pour sauver l’UMP ?

On ne sait pas encore si une quête sera organisée, alors que le Conseil constitutionnel vient d’invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, provoquant un trou de 11 millions d’euros dans les caisses de l’UMP. Mais ses organisateurs promettent « une journée conviviale, campagnarde et populaire pour préparer les prochaines échéances et l’alternance politique et programmatique ». Pas sûr que les militants aient vraiment la tête à la fête.

La Droite forte ?|||

Militants d'un « sarkozysme assumé », les fondateurs de « la Droite forte » (28% au congrès de novembre 2012, devenant ainsi le courant majoritaire au sein de l’UMP), Geoffroy Didier (37 ans), ancien avocat aux barreaux de Paris et de New-York, et Guillaume Peltier (36 ans), chef d'une PME spécialisée dans le conseil en stratégie, disent vouloir « incarner le renouvellement des générations en menant la bataille des idées ». Ils ont baptisé ainsi leur courant dans un clin d'œil à « la France forte », le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Philippe Gril avec AFP