Sa permanence dégradée, la députée LaREM Claire O'Petit dit en être à sa "septième plainte"

Des inscriptions insultantes, dont certains font référence au CETA, ont été taguées sur le bâtiment de la permanence de la députée La République en marche.

Pour la septième fois depuis le mois de décembre, la députée LaREM de l'Eure Claire O'Petit a déposé plainte auprès de la gendarmerie après que sa permanence, située dans la commune d'Etrepagny dans l'Eure, a été dégradée ce mardi. 

De couleur verte, plusieurs inscription insultantes, dont certaines font référence au traité de libre-échange CETA, ont été inscrites sur les volets et la plaque d'entrée. 

"Coup de massue"

Au micro de BFMTV, la députée fait le bilan des dégradations. "La gendarmerie pense qu’ils devaient être au minimum deux car il y a deux écritures différentes. On a du mal à lire exactement ce qu’ils ont mis", détaille-t-elle.

"C’est un coup de massue, là ça fait beaucoup, ça fait ma septième plainte depuis le mois de septembre", ajoute-t-elle. 

En novembre 2018, cette même permanence avait été attaquée à coups de massue, avant une nouvelle série de dégradations en mai dernier. 

"On a le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais pas de se livrer à de tels actes", avait-elle expliqué au moment des faits. 

Depuis maintenant quelques semaines, plusieurs permanences de députés LaREM ont été prises pour cible par des manifestants, notamment des agriculteurs hostiles au CETA, voté par une majorité d'élus marcheurs. 

Hugo Septier