Présidentielle 2027: David Lisnard appelle à une primaire de la droite et se porte candidat

Le maire de Cannes a réitéré son intention de jouer les premiers rôles pour l'élection présidentielle de 2027. Il estime que le "leader de droite" doit être nommé avant l'été 2025.

Appel pour une "fiscalité plus simple", adoption des paiements en cryptomonnaies pour Cannes… et, de nouveau, un désir de représenter la droite en 2027. Lors de ses vœux à la presse, ce jeudi 16 janvier, David Lisnard, leader de l'Association des maires de France, n'a pas éludé la question de la prochaine élection présidentielle.

S'il s'était déjà prononcé en faveur d'une primaire de la droite, le maire de Cannes a enfoncé le clou jeudi en assurant qu'il fera partie "de la compétition", et ce même si sa proposition d'une primaire "n’a pour le moment pas rencontré un enthousiasme délirant d’Edouard Philippe, Laurent Wauquiez, François-Xavier Bellamy, Bruno Retailleau". Pour le maire de Cannes, cette primaire des ténors de la droite doit se tenir d'ici à la mi-2025, puisqu’il "faut désigner le leader de la droite avant l’été".

"Je suis à un âge de ma vie où je fais valoir mes idées. Je vois que ça marche, que certaines sont reprises. Je veux faire entendre une alternative libérale qui est forte. Et vu qu’aujourd’hui la voie est libre, je vais aller au maximum de ce que je peux faire. Donc, je me projette", a souligné David Lisnard, selon des propos rapportés par Nice-Matin.

En faveur d'une "fiscalité plus simple"

Dans les dossiers du président de l'AMF, l'idée d'"une retraite de capitalisation collective obligatoire au profit des travailleurs pauvres". Au mois de septembre 2024, il avait aussi indiqué chez Sud Radio vouloir "sortir de l’égalitarisme" et de "cette carte scolaire qui assigne à résidence identitaire et sociale, c’est-à-dire qui met ensemble les pauvres et les immigrés, ce qui est un gâchis humain et social".

Plus récemment enfin, dans une lettre ouverte à François Bayrou publiée dans le JDD, David Lisnard se positionnait en faveur d'une "fiscalité plus simple, plus juste et plus compétitive en la couplant à une réduction structurelle de la dépense publique pour enfin offrir un cadre propice à la croissance, à l’investissement et à l’emploi".

Alexis Lalemant Journaliste