Pour 2017, Marion Maréchal-Le Pen prône l'union à droite

La députée FN veut ouvrir le parti de sa tante aux alliances. Sans toutefois appeler à un rapprochement avec Les Républicains.

Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, estime dans un entretien au magazine identitaire "France" que le parti de sa tante devra "nécessairement" s'allier avec des personnalités comme Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Eric Ciotti, Henri Guaino ou Thierry Mariani, s'il veut gagner la présidentielle 2017.

Pas une alliance de partis, mais de personnes

"Si on parle d'union avec Les Républicains, je suis assez sceptique. J'ai beau m'affirmer de droite, je ne considère pas avoir grand chose en commun avec la ligne officielle des Républicains", commence la députée du Vaucluse. "En revanche, une union avec des personnalités de droite, notamment celles citées, m'apparaît non seulement souhaitable mais nécessaire. Cela pourrait commencer à s'organiser au niveau local par des désistements respectifs", poursuit-elle.

"Henri Guaino,Thierry Mariani, Eric Ciotti (tous LR) ou encore Dupont-Aignan (DLF) et Philippe de Villiers devraient se joindre à nous dans un gouvernement futur", tempère la candidate défaite en décembre pour la présidence de la région Paca. Pour gagner en 2017, Marion Maréchal-Le Pen prône aussi une "réflexion à la façon de court-circuiter au maximum la diabolisation".

Être plus "pédagogiques"

La députée FN juge qu'il "faut indéniablement travailler" à "rallier des personnalités extérieures" qui "ont peut-être le sentiment que le FN n'est pas suffisamment ouvert et capable d'intégrer des personnes avec des divergences". Elle appelle aussi à être "plus pédagogue sur des sujets où nous sommes soit totalement inaudibles soit totalement caricaturés", notamment l'économie.

Marion Maréchal-Le Pen juge qu'il y aura "toujours plus de points communs entre Florian Philippot et (elle) qu'entre un Hamon et un Macron ou un Juppé et un Guaino". "Je ne veux pas être ministre" en cas de victoire du FN en 2017, assure-t-elle par ailleurs: "Je ne pense pas avoir les armes pour exercer cette fonction".

la rédaction avec AFP