Primaire à gauche: Montebourg évoque le nationalisme un peu "échevelé" de Trump

Les questions internationales devaient être abordées pendant cet ultime débat. Interrogés sur Donald Trump et Vladimir Poutine, les candidats ont dit prendre au sérieux les menaces du président élu des Etats-Unis. 

Manuel Valls, qui avait déjà qualifié des propos de Donald Trump de "déclaration de guerre", a réitéré. "C'est une déclaration de guerre politique, entendons-nous bien", a martelé l'ex-Premier ministre. Il a assuré "prendre au sérieux" les déclarations du président élu des Etats-Unis, tout en répétant que les pays est un allié. Un avis partagé par Vincent Peillon qui salue un partenaire historique. 

Le "nationalisme échevelé" de Trump

"Mr Trump fait beaucoup de déclarations, il faudra le juger aux actes. Nous avons des intérêts à défendre, il y a la question de la COP21, du traité sur le nucléaire iranien", a détaillé le candidat. Il plaide pour un temps d'observation: "Certains arrivent sur la scène internationale de façon intempestive, puis reviennent plus calme". 

Arnaud Montebourg a voulu se concentrer sur l'Union européenne. Selon lui, Donald Trump exprime un nationalisme "d'une manière un peu échevelée, l’indignation n’est pas utile, la question européenne est fondamentale", évoquant la nécessité "d'un nouveau traité de Rome". Un avis partagé par Benoît Hamon, "l'Europe doit renforcer son projet de défense commun" et "prendre au sérieux les menaces de Donald Trump", selon le candidat. 

M.L.