Face à la "radicalisation de l’extrême droite", la gauche veut mobiliser

Les ténors de la majorité appellent à la mobilisation contre les anti-Hollande et Harlem Désir a réuni ce mercredi, son très rare "Comité de liaison" réunissant les partenaires du PS.

Manuel Valls dimanche sur Canal+, Julien Dray mardi matin sur BFMTV, la ministre de la Famille Dominique Bertinotti, mardi soir au Grand journal. Depuis plusieurs jours les ténors du PS appellent à la mobilisation de la gauche dans son ensemble contre les mouvements anti-Hollande - Jour de colère, la Manif pour tous - et contre l'extrême droite. Dans "un climat réactionnaire", selon les mots de Julien Dray, il faut bien que "la société civile de gauche se mobilise aussi. Car il est trop facile de dire 'on a mis un bulletin de vote dans l'urne'", assure Dominique Bertinotti.

"A un moment donné ça s'appelle aussi la démocratie que d'avoir des manifestants dans les rues", ajoute même la ministre déléguée à la Famille exhortant les militants de la majorité à défiler dans la rue.

Désir réunit son comité de liaison

Comment organiser cette mobilisation des pro-gouvernement? C'est Harlem Désir qui pourrait mettre la dernière main à l'édifice.

Mercredi, le patron du Parti socialiste a réuni son très rare "Comité de liaison" et reçu ses homologues Emmanuelle Cosse pour Europe Ecologie - Les Verts, Jean-Michel Baylet, président PRG, Jean-Luc Laurent, président du MRC et Robert Hue, président du MUP.

[Communiqué] Comité de liaison de la Gauche rassemblée En savoir plus : http://t.co/wzE3qoC7d1 pic.twitter.com/JXfhCufDHB
— Parti socialiste (@partisocialiste) February 5, 2014

Ensemble, ils ont décidé de se réunir "tous les mois", pour "agir au service de la République sociale et de la fraternité face à la radicalisation de l’extrême droite et d’une partie de la droite". Les partis de la majorité souhaient également "engager des initiatives communes comme la Gauche rassemblée a su le faire le 27 novembre 2013 lors du grand meeting Défendre la République contre les extrémismes."

Hélène Favier