Yaël Braun-Pivet dénonce des insultes antisémites et des menaces de mort reçues dans un courrier

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a partagé ce vendredi des clichés d'un courrier antisémite qu'elle qualifie de "menaces de mort".

"Putain de juive", "Youpins",... La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a partagé ce vendredi 25 avril sur ses réseaux sociaux des lettres d'insultes à caractère antisémite.

"Je n’ai jamais cédé à l’intimidation. Rien ni personne ne m’empêchera de rencontrer les Français et de défendre les valeurs de notre République", a-t-elle écrit.

Un soutien de la classe politique

"Des menaces de mort, une haine assumée, un antisémitisme immonde", dénonce Yaël Braun-Pivet, partageant des photos de courrier.

Ce n'est pas la première fois que Yaël Braun-Pivet est visée par un courrier antisémite. Par exemple, en septembre 2023, la présidente de l'Assemblée nationale avait porté plainte après avoir reçu une lettre insultante. Plus tôt la même année, elle a fait part de la réception d'un autre courrier ordurier, dont elle citait les propos: "ça commence très aimablement par: 'salut la grosse truie juive. (...) On n'a plus de zyklon hélas mais des barres de fer pour éliminer cette saloperie de Jude". "L'engagement politique reste nécessaire. Il ne faut rien lâcher à la haine. Jamais", avait-elle alors exprimé.

Plusieurs personnalités politiques ont apporté leur soutien à Yaël Braun-Pivet. Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé des "insultes et menaces antisémites insupportables".

De son côté, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a partagé sa "totale solidarité" avec la présidente de l'Assemblée nationale, qualifiant "la haine antisémite" de "poison".

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a, elle, dénoncé des "menaces inacceptables" et un "antisémitisme écœurant". Le président du Sénat Gérard Larcher a souligné sa "détermination admirable". "Ta détermination admirable nous oblige tous à continuer ce combat commun!", écrit-il.

Le nombre de violences verbales et physiques contre les élus a augmenté de 32% en 2022 par rapport à 2021, selon le ministère de l'Intérieur.

Matthieu Heyman