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Yaël Braun-Pivet a-t-elle demandé à des policiers de garder ses poules? Son entourage dément

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle le 29 avril 2025

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle le 29 avril 2025 - Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

D'après les informations du Canard Enchaîné, la présidente de l'Assemblée nationale, qui est sous protection policière depuis 2023, aurait demandé aux forces de l'ordre de s'occuper de ses poules pendant ses congés. Son entourage dément.

"Je ne confirme pas du tout. En toute honnêteté, je ne sais pas d’où vient cette information". Contacté par BFMTV, l'entourage de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dément ce mercredi 13 août que cette dernière ait demandé à des policiers de garder ses poules pendant ses vacances, confirmant des informations du HuffPost.

Un article publié ce jour par Le Canard Enchaîné affirme l'inverse. On peut lire que la titulaire du Perchoir, par ailleurs députée des Yvelines, aurait passé cette consigne alors qu'elle bénéficie d'une protection policière à son domicile.

Une protection policière à son domicile après des menaces de mort

Plus précisément, sa sécurité est assurée par la CRS1, qui prend en charge des personnalités de premier plan. La patronne du Palais Bourbon a reçu cette protection en marge des attaques perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Elle avait révélé publiquement être la cible de menaces de mort et dit se sentir "en danger".

Encore récemment, Yaël Braun-Pivet avait partagé une missive particulièrement violente la visant. On pouvait notamment lire des insultes à caractère antisémites et des menaces de mort.

Face aux informations du Canard Enchaîné, plusieurs personnalités d'extrême droite ont réagi sur le réseau social X.

Parmi eux, le député Laurent Jacobelli, également porte-parole du Rassemblement national, qui a écrit dans une allusion au prochain budget: "Plutôt que le matraquage fiscal, je vous suggère une première piste d’économie : arrêter de faire nourrir ses poules aux frais du contribuable."

Baptiste Farge