Mariage homo : retour sur une semaine de débats passionnés

Christiane Taubira a dû s'interrompre mardi en raison d'une crise de rire. - -
Les députés avaient prévenu : les débats autour du projet de loi sur le mariage homosexuel s'annonçaient animés. Promesse tenue. BFMTV.com revient en sept vidéos sur ces débats.
#Nouvellestar
C'est la révélation du débat parlementaire. Le discours d'ouverture de Christiane Taubira marquera sans doute les esprits. Trente minutes d’un exposé oratoire assuré pour une ministre de la Justice pugnace.
#Historique
L'article 1, le plus important du projet de loi, celui qui ouvre officiellement le mariage aux personnes de même sexe, a été adopté samedi à l'Assemblée par 249 voix contre 97. Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, annonce les résultats avec le sourire.
#Clash
Parce que de longues heures de discussions sans "prise de becs", ce n'est plus un débat. Lundi soir, une très vive passe d'armes a opposé le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, à la ministre Christiane Taubira, sur l'emploi des expressions "triangle rose" et "triangle noir".
#Petitephrase
Qui dit clash, dit également petite phrase qui fâche. Mardi, des députés PS ont compilé les propos anti-mariage homo entendus dans l'hémicycle depuis le début des débats sur le mariage et l'adoption par les couples homosexuels. Evoquant la procréation médicalement assistée, le député UMP Jacques-Alain Bénisti a assimilé ces enfants nés d'une PMA à des "enfants playmobil".
#Lol
Fatigue nerveuse ou bien alors humour irrésistible du député UMP Philippe Gosselin à qui elle répondait, quoiqu'il en soit, Christiane Taubira a dû s'interrompre mardi en raison d'une crise de rire.
#Recadrage
Loin des yeux mais pas loin du coeur de l'Assemblée. Alors que , Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, avait annoncé dimanche, que la PMA serait dans la loi sur la famille présentée d'ici la fin 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en voyage à Phnom-Penh, a désavoué les propos de sa ministre.
#Dérapage
Peu avant la fin de la séance de dimanche, l'introduction provocatrice du député UMP Alain Leboeuf, qui s'est présenté comme faisant partie des "Français normaux", a déclenché un tollé d’indignation à gauche.