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Paris: Anne Hidalgo "se satisfait" de l'ouverture d'une enquête pour viol contre Christophe Girard

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Une enquête pour viol a été ouverte par le parquet de Paris à l'encontre de l'ex-adjoint à la mairie de Paris Christophe Girard, après les révélations d'abus sexuels publiées par le New York Times.

La maire de Paris Anne Hidalgo a dit "se satisfaire" ce mardi qu'une enquête préliminaire pour viol ait été ouverte contre son ancien adjoint Christophe Girard, au lendemain du témoignage d'un homme dans le New York Times sur des faits remontant aux années 90.

Soutien "aux victimes de viols"

La maire socialiste s'est réjouie que l'ouverture de cette enquête puisse permettre "à la victime de s'exprimer, de participer à la manifestation de la vérité compte tenu de la gravité des faits reprochés à Christophe Girard".

"En tant que Maire de Paris et militante féministe pour l’égalité des droits, je réaffirme mon soutien indéfectible à toutes les victimes de viols et d’agressions sexuelles et serai toujours à leur côté", a ajouté Anne Hidalgo dans un tweet, précisant qu'elle souhaitait que "cette enquête se déroule sereinement".

Dans un article publié dimanche, Aniss Hmaïd, 46 ans, a raconté au quotidien américain avoir rencontré Christophe Girard en Tunisie à l'été 1989, quand il avait 15 ans, et avoir ensuite été entraîné dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé "des blessures psychologiques durables".

La maire de Paris d'abord "écoeurée" par ces accusations

L'ancien bras droit de la maire Anne Hidalgo, pilier depuis 20 ans de la municipalité jusqu'à cette démission retentissante sous la pression des écologistes et des féministes, avait dénoncé dès dimanche des allégations "graves" et "sans fondement", annonçant une plainte en dénonciation calomnieuse.

Sa démission fin juillet a été "saluée" et qualifiée de "courageuse" par la maire de Paris. À plusieurs reprises, Anne Hidalgo avait apporté son soutien à son "ami" Christophe Girard, se disant "écoeurée". "Dans quelle démocratie vivons-nous où le droit est piétiné par la rumeur, les amalgames et les soupçons?", avait-elle ajouté.

Jeanne Bulant Journaliste BFMTV