Mort de Philippe de Gaulle: un hommage national présidé par Emmanuel Macron ce mercredi aux Invalides

Le président de la République préside une cérémonie en l'honneur de l'amiral décédé mercredi dernier à 102 ans. C'est le 24e hommage national depuis son arrivée à l'Élysée il y a sept ans.

Une semaine après la mort de Philippe de Gaulle, Emmanuel Macron va lui rendre hommage ce mercredi 20 mars dans la cour nationale des Invalides. Cet événement, diffusé en direct sur BFMTV, sera "l'occasion d'honorer un parcours militaire et politique exemplaire", précise l'Élysée.

Le Palais revient notamment sur sa carrière militaire qui "le conduisit au grade le plus élevé d'amiral", et son engagement politique comme sénateur de Paris sous les étiquettes du RPR, puis de l'UMP. Tout en mentionnant son travail pour "l'héritage de son père", le général de Gaulle.

Aux Invalides, l'arrivée du couple présidentiel est prévue un peu après 11h. La cérémonie d'hommage national sera ensuite observée, avec les honneurs du président de la République, puis une Marseillaise, avant l'entrée du cercueil sur "Ar Mor Divent", une musique du bagad de Lann-Bihoué, un groupe breton de la marine nationale.

"Engagement indéfectible"

Le chef de l'État prononcera ensuite l'éloge funèbre, qui sera suivi de la sonnerie aux morts, d'une minute de silence et d'une nouvelle Marseillaise. Le cercueil sortira ensuite de la cour, toujours en étant accompagné par le bagad de Lann-Bihoué.

Un Rafal de la marine survolera les lieux, avant une marche de la 2e DB (division blindée, NDLR) française, interprétée par la musique de la marine et le chœur de l'armée française.

Dès mercredi dernier, Emmanuel Macron avait rendu un premier hommage à Philippe de Gaulle, saluant en Conseil des ministres ce "grand résistant" et "compagnon de la Libération", engagé dès 1940 dans les Forces navales françaises libres.

L'Élysée assure que la cérémonie du jour permettra de témoigner "de son engagement indéfectible pour la marine nationale, pour la France et pour les valeurs dont il portait l’héritage."

Baptiste Farge