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Les Républicains

Oui, Nadine Morano rêve de l'Elysée

Nadine Morano au Congrès fondateur de son parti, Les Républicains.

Nadine Morano au Congrès fondateur de son parti, Les Républicains. - Stéphane de Sakutin - AFP

Nadine Morano veut affirmer sa place dans le paysage politique français et envisage de se présenter à la primaire Les Républicains pour atteindre le Graal: l'Elysée.

On a appris ce dimanche que Nadine Morano envisageait de se présenter à la primaire Les Républicains de 2016, la voilà qui rêve ouvertement de présidence ce lundi sur RTL.

L'Elysée? "Je n'y pense pas que les matins en me maquillant, parce que c'est une préoccupation de la journée quand je vois la situation de mon pays", a répondu l'eurodéputée en faisant allusion à une célèbre réplique de Nicolas Sarkozy.

Celle qui considère la primaire de son parti, qui exige un budget d'au moins un million d'euros par candidat, comme un "système totalement biaisé" "qui ne permet pas, on l'a vu avec les primaires socialistes, de dégager le meilleur". Mais "si 100.000 personnes versent sur mon site internet 10 euros, je pourrai participer à la primaire et faire entendre une autre voix, une autre personnalité, une autre façon aussi de faire de la politique sans doute", a-t-elle promis.

Des convictions "chevillées au corps"

Interrogée sur sa crédibilité en tant que candidate, Nadine Morano, qui fut députée et ministre déléguée, s'est comparée à François Hollande qui "n'a jamais exercé de fonction ministérielle" et "s'est retrouvé président de la République sans même connaître l'appareil d'Etat".

Soutien de longue date de Nicolas Sarkozy, elle pourrait donc se présenter contre l'ancien président de la République à la primaire de son camp. "Faut-il qu'il n'y ait que deux ou trois personnalités qui y participent? Faut-il qu'aucune femme ne participe à cette primaire?", s'est-elle interrogée.

"J'ai des convictions chevillées au corps, je veux servir mon pays. Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant 'Tiens, je veux être présidente de la République'", a-t-elle martelé.
A. D.