L’UMP se penche sur la Syrie cette semaine

Le siège de l'UMP dans le XVe arrondissement de Paris - -
L’opposition se penche aussi sur la question syrienne cette semaine. L'UMP va réunir son comité politique, rassemblant ses principales personnalités, mardi à 12 heures pour parler de la Syrie, indique dimanche à Arcachon, en Gironde, Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président du parti, Jean-François Copé.
Jérôme Lavrilleux s'exprimait devant des journalistes à Arcachon, où est réunie jusqu'à lundi l'association Les Amis de Nicolas Sarkozy. Brice Hortefeux, ancien ministre et président de cette association, et Geoffroy Didier, fondateur de la Droite forte, premier courant (sarkozyste) de l'UMP, devaient ensuite donner une conférence de presse.
Reprenant la position exprimée samedi par Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux a répété qu'il fallait "avoir les résultats des experts de l'ONU" sur une attaque chimique près de Damas et savoir "qui est responsable", de Bachar al-Assad ou d'une faction rebelle, avant toute décision d'action militaire.
Le chef des armées n'a pas besoin d'autorisation
Le directeur de cabinet de Jean-François Copé estime également que c'est au président de la République de recevoir les chefs de groupes et les chefs de partis représentés au Parlement, plutôt qu'au Premier ministre comme le gouvernement l'a annoncé.
Il a rappelé que selon la Constitution, le chef de l'Etat, également chef des Armées, n'avait pas à demander leur avis aux parlementaires pour engager une action militaire. "Ca relève des prérogatives du chef de l'Etat, on n'en fait pas un point primordial", souligne-t-il.
François Fillon, ancien Premier ministre, et François Bayrou, président du MoDem, ont lancé, comme d'autres personnalités politiques, le débat sur cette question.