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Jacob: "je ne crois pas Manuel Valls sur la GPA"

Christian Jacob

Christian Jacob - -

Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, était l'invité lundi matin de BFMTV et RMC. Au menu: défense de la famille et passage en revue de l'action du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

"La famille est attaquée", Manuel Valls "ment": Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, était l'invité lundi matin de BFMTV et RMC. Voici l'essentiel de son interview.

#Le tacle: "je ne crois pas Manuel Valls"

Manuel Valls a annoncé lundi sur RTL que "le gouvernement s'opposerait à des amendements parlementaires sur la gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicale assistée (PMA)" lors de l'examen du projet de loi sur la famille prévu en avril. "Je ne le crois pas", commente Christian Jacob qui estime que "la famille est attaquée de toutes parts" avec le gouvernement. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale cite en exemple la loi sur le mariage pour tous. "On a même essayé de toucher à la loi Veil", insiste-t-il.

"J'aurais pu être à la manifestation de dimanche", ajoute même Christian Jacob. Les défenseurs d'une vision traditionnelle de la famille, opposés à ce qu'ils considèrent comme la "familiphobie" du gouvernement, ont prouvé dimanche leur capacité à mobiliser avec d'importants cortèges à Paris et à Lyon.

#La petite phrase: "le bonnet d'âne des ministres de l'Intérieur"

"Manuel Valls, le bonnet d'âne des ministres de l'Intérieur", s'insurge Christian Jacob qui insiste: "regardez ses chiffres de la délinquance! Et maintenant il fait l'amalgame entre la manifestation de dimanche et celle de la semaine dernière. C'est indigne". L'opposition reproche à Manuel Valls un jugement "caricatural" sur les manifestations de dimanche. Le ministre de l'Intérieur avait fustigé dimanche "une fronde des anti" et l'émergence d'un "Tea Party à la française".

#Le moment d'absence: les quatre secondes de silence de Jacob

Mardi dernier, le député UMP Guillaume Larrivé avait lancé à l'Assemblée nationale que François Hollande avait été "élu par défaut sur un seul programme d'antisarkozysme". François Hollande, un président par défaut? La question a laissé bouche bée Christian Jacob, qui estime que le président de la République n'a pas "suscité d'engouement". Il est pourtant "légitime", selon le patron des députés UMP.

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Hélène Favier