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Politique

Les anciens ministres d'ouverture ciblés par Sarkozy

Nicolas Sarkozy avec Bernard Kouchner lors de l'assemblée générale des Nations Unies en 2009

Nicolas Sarkozy avec Bernard Kouchner lors de l'assemblée générale des Nations Unies en 2009 - Emmanuel Dunand - AFP

S'il ne cite pas de noms, Nicolas Sarkozy regrette "que nombre d’entre eux se soient révélés des personnalités aux convictions bien fluctuantes". Bernard Kouchner ou Martin Hirsch peuvent se sentir visés.

Lors de son élection en 2017, ce fut l’un de ses coups d’éclat: Nicolas Sarkozy n’avait pas hésité à confier des postes importants à des hommes politiques de gauche. Aujourd’hui, alors qu’il prépare 2017, "il n’est pas sûr" de refaire la même expérience, confie-t-il au Figaro Magazine, à paraître vendredi. "Non pas parce qu’ils venaient de la gauche mais parce que nombre d’entre eux se sont révélés des personnalités aux convictions bien fluctuantes", explique-t-il.

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, ou Martin Hirsch, Haut-commissaire aux solidarités, peuvent se sentir visés, notamment pour avoir voté en faveur de François Hollande en 2012. C’est moins le cas d’Eric Besson, qui avait rejoint l’écurie Sarkozy, quelques semaines après avoir quitté l’équipe de Ségolène Royal

Néanmoins, Nicolas Sarkozy ne ferme pas pour autant toutes les portes. Notamment au centre. "Je souhaite évidemment que la nouvelle formation dont je proposerai la constitution soit la plus large et la plus ouverte possible. Au sectarisme de ceux qui nous gouvernent, nous devons répondre par le plus large esprit de rassemblement", juge-t-il.

S.A.