Le candidat UDR/RN arrive en tête au premier tour de la législative partielle dans le Tarn-et-Garonne

Un électeur dépose son vote dans une urne (illustration) - Ed JONES
L'alliance UDR/RN sortante dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne est arrivée en tête, dimanche 5 octobre, avec 29,5% des voix au premier tour d'une législative partielle qui se jouera face au PS (24,3%) dimanche prochain.
Cette élection avait été organisée en raison de l'inéligibilité, prononcée en juillet pour financement illicite de campagne, de Brigitte Barèges, maire de Montauban de 2001 à 2021 et élue députée en 2024 sous l'étiquette du parti UDR d'Eric Ciotti, avec le soutien du RN.
Dimanche, dans un scrutin marqué par une forte abstention (65,7%), celui qui avait été suppléant de Brigitte Barrèges, Pierre-Henri Carbonnel, un agriculteur de 35 ans, est donc arrivé en tête avec un peu plus de cinq points d'avance sur Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental du Tarn-et-Garonne,investie par le PS.
Le département "encore plus à droite qu'il y a un an"
"Le Tarn-et-Garonne est à droite, encore plus qu'il y a un an. Les gens commencent à réaliser l'impact et les dégâts du macronisme. Aujourd'hui j'appelle à faire l'union des droites pour ce second tour", a affirmé Pierre-Henri Carbonnel, sa rivale socialiste appelant quant à elle "tous les candidats républicains à venir nous rejoindre".
Malgré le soutien affiché de Bruno Retailleau venu animer un meeting vendredi soir à Montauban, Bernard Pécou (LR) n'a pas réussi le pari de se qualifier et obtient 17,6% des suffrages exprimés. Il est suivi par le candidat de l'alliance de gauche soutenu par EELV et LFI Samir Chikhi (10,5%).
La venue de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal ou de l'ancienne ministre de l'éducation Anne Genetet, pour soutenir Catherine Simonin-Bénazet ne lui aura pas épargné le plus mauvais score du camp présidentiel sur cette circonscription depuis 2017 (5,3%).