Jean-Luc Mélenchon promet la "bataille générale" pour la rentrée politique

Jean-Luc Melenchon lors d'une conférence de presse au Honduras le 18 juillet 2022 - - © 2019 AFP
Le leader insoumis faisait son retour aux "Amphis d'été" de La France insoumise dans la Drôme, après deux mois d'absence, ce vendredi. Jean-Luc Mélenchon promet "la bataille générale" face au gouvernement pour la rentrée politique, prévenant qu'il n'y avait "pas d'arrangement possible" avec LFI et que "la vie politique française est un compte à rebours de la dissolution".
L'ancien candidat à la présidentielle prête à la macronie l'intention "de gouverner à coups de 49.3", estimant qu'elle "a décidé d'être frontale".
"La vie politique française est un compte à rebours de la dissolution de l'Assemblée nationale, juge-t-il. Le seul moyen que le gouvernement a d'y échapper est de faire alliance avec Les Républicains."
La France Insoumise ne particepera pas au Conseil national de la refondation
"Arrive un moment où la dernière législative (en juin) n'est pas conforme à la réalité du pays", estime Jean-Luc Mélenchon. À la session parlementaire de juillet, "j'ai été enchanté, nos adversaires n'ont pas manqué une bêtise", par exemple "en disant qu'on était dépenaillés", sourit-il, avant d'ajouter être "fier de voir que les 17 députés insoumis (de la précédente législature) se soient multipliés jusqu'à 75", assure-t-il.
Par ailleurs, la France insoumise ne participera pas au Conseil national de la refondation, indique RFI. Le parti de gauche rejoint ainsi le Rassemblement national et les Républicains dans le boycott de ce dispositif de dialogue, organisé par le gouvernement le 8 septembre.
"Macron ne fait rien, c'est un représentant de commerce"
Quant à Emmanuel Macron, "il ne fait rien, il parle pour développer le marché, c'est un représentant de commerce, raille Jean-Luc Mélenchon. "[...] Il est d’une autre époque, du vingtième siècle. C’est un très vieil homme monsieur Macron." Critiquant à nouveau les propos du président sur "la fin de l'abondance", il estime que la majorité n'a "à distribuer comme lien social [que] la peur".
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon affirme que, même s'il n'est pas député, il ne disparaît pas de la vie politique ni de celle de son parti. "Je vais m’occuper de ma fondation à la rentrée, explique-t-il. Le travail avec les intellectuels sera ma priorité."