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"La France humaniste": l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin lance son propre parti

Dominique de Villepin à Paris le 30 septembre 2019

Dominique de Villepin à Paris le 30 septembre 2019 - Martin BUREAU / AFP

Face à des politiques qui "sont aujourd’hui pris dans une logique de surenchère permanente", Dominique de Villepin a annoncé la création de son propre parti, précisant qu'il s'agissait d'un "mouvement ouvert à tous".

Un pas de plus vers la présidentielle 2027? L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé la création de son propre parti, appelé la "France humaniste", dans une interview accordée ce lundi 23 juin au quotidien le Parisien.

"Aujourd’hui, je franchis une nouvelle étape, puisque j’ai décidé de créer un mouvement d’idées, de citoyens, à travers la création d’un parti politique", a-t-il expliqué, en parallèle de la publication de son nouvel ouvrage Le Pouvoir de dire non aux airs de programme pour la future présidentielle.

Ce nouveau parti sera présidé par lui-même, et dirigé par le maire de Garges-lès-Gonesse, Benoît Jimenez. "C’est un homme que j’estime et qui a l’immense avantage de situer la politique là où je veux la situer: dans la plus grande proximité des Français", s'est justifié Dominique de Villepin à propos de son choix de direction.

Dominique de Villepin est l'invité de C’est pas tous les jours Dimanche – 25/05
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"Défendre la justice sociale et l’ordre républicain"

"C’est un mouvement ouvert à tous. Nous avons besoin de rassembler tous les Français pour défendre la justice sociale et l’ordre républicain", a-t-il décrit auprès du quotidien parisien.

Le parti, ayant déjà "plusieurs dizaines d'implantations locales", a une adhésion gratuite, précise l'ancien Premier ministre.

Au cours de cet entretien, Dominique de Villepin a notamment dénoncé des politiques qui "sont aujourd’hui pris dans une logique de surenchère permanente", raison pour laquelle il veut s'engager "d'abord dans un combat d'idées".

"Les Républicains comme le RN voient le monde en noir et blanc et, à LFI, ils voient tout en rouge, ce qui ne me paraît pas susceptible d’apporter des solutions", estime-t-il.

L'ancien Premier ministre prépare-t-il le terrain avant d'entrer officiellement en campagne présidentielle? "Je n'exclus rien bien au contraire", avait-il confié à BFM Marseille Provence, mercredi 18 juin, ajoutant vouloir "peser davantage" sur l'avenir démocratique du pays.

Ilyana Hamiti