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La Campagne d'Hugo : à Fessenheim

La Campagne d'Hugo avec Hugo Perrier

La Campagne d'Hugo avec Hugo Perrier - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

A deux jours du premier tour des municipales, Hugo Perrier poursuit son tour de France, pour RMC, pour prendre la température dans différentes villes. Dernière escale aujourd'hui à Fessenheim.

Trois jours après que des militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire de Fessenheim, j'ai décidé de m'arrêter dans cette petite commune du Haut-Rhin. Ici, le sort de la centrale occupe tout la campagne municipale. Car comme il l'avait promis lors de l'élection présidentielle, François Hollande a confirmé sa fermeture à l'horizon 2016. Le compte à rebours est donc lancé et le reste n'a que peu d'importance. Ici à Fessenheim, tout le monde dépend de la centrale. Les habitants, dont un tiers y travaille. Les commerçants directement liés aux 2300 emplois fournis par la centrale. Enfin, la commune, qui perçoit près de 5 millions de taxes chaque année. Et plus largement, la région (Colmar, Mulhouse...).

Les jumeaux

Les deux candidats à la mairie, Claude Brender (sans étiquette) et Michel Boeglin (sans étiquette) tiennent exactement le même discours. Ils sont contre la centrale et tous deux reconnaissent avoir le même programme. Tout juste admettent-ils une personnalité quelque peu différente.

Le témoignage

Il y a deux ans, Didier et Valérie achetaient un bar-PMU-hôtel-restaurant dans le centre de Fessenheim. Une semaine plus tard, François Hollande annonçait qu'il entendait fermer la centrale à la fin de l'année 2016. Aujourd'hui, Didier n'arrive pas à envisager cette perspective. "Si la centrale doit fermer, nous ferons faillite. Aujourd'hui, nous ne parvenons à nous dégager qu'un salaire de 1000 euros par mois, à deux. Chaque je dois prendre des médicaments, mais si demain la centrale s'arrête, j'arrêterai moi aussi de prendre ces médicaments".

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De vendredi à minuit, jusqu'à dimanche 20 heures, des règles très strictes s'imposent aux candidats, mais aussi aux internautes. Conformément à l'article L. 52-2 du code électoral, il est interdit de poster un commentaire pouvant influencer le vote, ou un résultat. L'amende prévue en cas de sanction est de 3.750 euros. C’est pourquoi par mesure de prévention nous fermons aux commentaires ce week-end les articles évoquant les municipales. Merci de votre compréhension.

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Hugo Perrier