Jean-Luc Mélenchon ne veut pas qu'on lui demande de "remplumer" les perdants

Jean-Luc Mélenchon invité de Ruth Elkrief, le 17 février 2017. - BFMTV
Jean-Luc Mélenchon a appuyé ce vendredi l'idée que, s'il devait y avoir un projet commun à gauche, ce sera à lui de le porter. Invité de Ruth Elkrief sur BFMTV, le candidat de la France insoumise a déclaré qu'il ne souhaitait pas "remplumer des gens qui ont perdu", faisant référence au Parti socialiste et à Benoît Hamon.
"SI vous regardez les sondages, j'ai un point ou deux de plus que le score que j'ai fait en 2012. Si vous regardez les Verts, il est au même niveau que celui de 2012. Qui a perdu la moitié de ses voix? C'est le Parti socialiste", a-t-il affirmé.
Selon lui, "c'est un peu fort de café qu'on vienne me demander de remplumer des gens qui ont tout perdu, à cause de leur politique, pas de leur personne". Jean-Luc Mélenchon a notamment demander des garanties, refusant qu'un parti qui est "en rupture" puisse "plus ou moins câliner l'idée de M. Macron".
"Le même qui me dit qu'il veut m'embrasser sur la bouche, il raconte au Canard enchapiné qu'il veut me siphonner. Le chef du PS M. Cambadélis, j'ai à peine fini d'écrire une lettre plutôt sympa à Benoît Hamon qu'il dit 'c'est les 21 conditions'. Il a juste oublié que plus personne dans ce pays ne sait ce qu'est les 21 conditions. C'est la constitution du Parti communiste en 1920", a-t-il lancé.
En meeting mercredi à Strasbourg, Jean-Luc Mélenchon avait proposé à Benoît Hamon et Yannick Jadot de se réunir derrière une seule candidature, la sienne.