"Horizons", le nouveau nom du parti politique d'Edouard Philippe

Depuis sa ville du Havre (Seine-Maritime), l'ancien Premier ministre Edouard Philippe a lancé son nouveau parti ce samedi, et dévoilé, après une heure trente de présentation, son nom: "Horizons", dont le slogan est "voir loin pour faire bien".
"Le parti que nous créons c'est le parti qui porte ce nom d'Horizons, pourquoi Horizons? Parce qu'il faut, pour faire bien, voir loin", a-t-il déclaré après cette annonce, "parce que pour conjurer les vertiges dont je vous parlais, il faut voir loin, parce que si l'on veut véritablement réfléchir à la stratégie du pays, à l'horizon 2050, il ne faut pas regarder juste devant soi, juste à côté, il faut forcément voir loin".
"Un socle de stabilité" pour le président de la République
Il a qualifié ce projet "d'aventure collective" assurant que de "très nombreuses" personnes en faisaient partie, "on a besoin de toutes les intelligences, de toutes les énergies pour atteindre cette horizon".
L'ancien chef du gouvernement a expliqué à plusieurs reprises au cours de la présentation vouloir travailler dans une logique "d'élargissement" et de "rassemblement", et qu'avec ce parti politique il souhaitait construire "un socle de stabilité sur lequel le président de la République pourra continuer à agir dans les années qui viennent".
"Cette réelection passera par un élargissement de sa base électorale" et "l'objectif est de créer un vrai parti, avec des statuts qui seront déposés lundi, une charte des valeurs", a-t-il affirmé, expliquant que les maires y auraient une place particulière avec une "assemblée" qui élira le vice-président. Alors que la macronie essaie de structurer une "maison commune", il a assuré que "si c'est une bannière, nous serons derrière".
Des leaders de la majorité présents
De nombreux parlementaires de la majorité étaient présents au Havre, notamment les trois patrons des groupes parlementaires de la majorité: Christophe Castaner pour LREM, Patrick Mignola pour le MoDem et Olivier Becht pour Agir. Mais aussi une douzaine de députés "marcheurs" comme Aurore Bergé, Marie Lebec ou Naïma Moutchou.
L'initiative de l'ancien Premier ministre est en effet suivie de près par la majorité, alors que la macronie tente de se structurer au sein d'une "maison commune", à deux cent jours de la présidentielle. Edouard Philippe a toutefois promis de soutenir Emmanuel Macron si celui-ci se représente.
