Hollande : les réactions politiques

Après l’interview de François Hollande sur TF1, les réactions ont fusé, du Parti de gauche à Jean-Louis Borloo qui regrette que « ce qui est difficile soit renvoyé vers les partenaires sociaux ».

Deux ans pour redresser la France. Dimanche soir sur TF1, François Hollande a fixé un cap tout en annonçant une cure d’austérité pour trouver les 30 milliards d’euros manquants au budget. Au final, 10 milliards seront économisés, 10 demandés aux contribuables, et 10 autres aux entreprises, même si « les PME seront épargnées » a-t-il promis. Après les syndicats, les responsables politiques sont montés au créneau pour réagir.

« Pas un mot sur les inégalités sociales »

A la gauche du Parti socialiste, le Front de gauche dit regretter qu’il n’y ait « pas eu un mot sur les inégalités sociales ». Clémentine Autain, la porte-parole du mouvement, souligne en effet que François Hollande « a rendu hommage aux élites, notamment aux chefs d’entreprise pour ce qu’ils font pour notre patrie, mais il n’a pas eu un mot pour toutes celles et ceux qui aujourd’hui payent le prix fort des inégalités qui se creusent, du chômage de masse, de la précarité. Ces gens sont extrêmement inquiets d’une situation sociale qui se dégrade » affirme-t-elle.

« Ce qui est difficile est renvoyé vers les partenaires sociaux »

Au centre, Jean-Louis Borloo salue « le discours sur le cap, qui est bienvenu », tout en regrettant un flou sur la question du travail : « En même temps, il n’y a aucune modalité d’application sur la bataille pour l’emploi », regrette-t-il. Pour lui, trop d’espoirs reposent sur les syndicats, là où le gouvernement devrait prendre position. « On a le sentiment que ce qui est difficile est renvoyé vers les partenaires sociaux, idem sur la flexibilité et le marché du travail ».

La Rédaction, avec BFMTV