Hollande, l'Elysée et le "salon qui rend fou"

CAFÉ POLITIQUE - Le "salon qui rend fou" à l'Elysée transformé par François Hollande, le kit de campagne de Guillaume Peltier et les imitations d'Alain Lamassoure... Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique.

> Le "salon qui rend fou" ne sera plus occupé

C'est le deuxième bureau le plus convoité de l'Elysée: le "salon d'angle", situé au premier étage du Palais, à côté de celui du président, a accueilli Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, et plus récemment Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, contraint de quitter son poste après des accusations de conflits d'intérêt.

Un bureau "qui rend fou", disait un conseiller dans Le Figaro, tant les égos des deux derniers occupants étaient développés. Après le départ brutal d'Aquilino Morelle, François Hollande, frappé par la "malédiction" qui touche ce bureau, a décidé de le transformer en salle de réunion, raconte Le Scan. En espérant que ces quatre murs ne montent plus à la tête des conseillers de l'Elysée…

> Les kits de campagne un peu trop chers de Guillaume Peltier

Guillaume Peltier, à la tête d'une petite entreprise de communication politique, avait proposé une solution à ses confrères de l'UMP pour préparer les européennes. Il a donc démarché les 8 têtes de liste UMP pour leur proposer un kit de campagne – d'un montant entre 122.000 et 200.000 euros, selon Le Point. Dans les prestations, figure la création d'un site internet à 30.000 euros, avance l'hebdomadaire. Sauf que tous les candidats ont refusé. Motif: le prix, trop élevé pour tous…

> Le talent d'imitateur d'Alain Lamassoure

Qui a dit qu'Alain Lamassoure était trop sérieux? L'eurodéputé UMP, invité d'Europe 1 ce vendredi matin, a salué Jean-Pierre Elkabbach en imitant… Valéry Giscard d'Estaing, avec lequel il a travaillé entre 1978 et 1981. "Bonjour, je vous remercie cher monsieur d'avoir invité Alain Lamassoure", a-t-il glissé, malicieux, avec la voix de l'ancien président. "Vous imitez celui avec lequel vous avez travaillé?", lui demande Jean-Pierre Elkabbach. "Non, c'est lui qui m'imite", répond Alain Lamassoure en riant.

A. K.