Référendum, fiscalité, laïcité... Les pistes de la majorité sortante pour trouver des coalitions à la rentrée

Le Premier ministre Gabriel Attal le 14 juillet 2024 - Ludovic MARIN / POOL / AFP
Des grands axes avant la rentrée parlementaire. Alors que se tient ce mardi 30 juillet la réunion de groupe d'Ensemble pour la République (EPR), le groupe de la majorité sortante qui sera présidé à l'Assemblée nationale par le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, BFMTV s'est procuré un document de travail sur lequel les députés souhaitent s'appuyer.
Nommé "Propositions en vue d'un Pacte d'action pour les Français", ce document de cinq pages doit permettre de clarifier la ligne des élus, mais aussi négocier avec d’autres formations politiques pour tenter de bâtir de futures coalitions.
Car, pour rappel, aucune formation politique ne possède de majorité absolue à l'Assemblée après les dernières élections législatives. Emmanuel Macron a notamment appelé à un "front républicain" et à faire des "compromis" lors d'une interview le 23 juillet. Il vise un accord avec d'autres formations avec de nommer un nouveau Premier ministre "mi-août" au plus tôt.
"Le présent document exprime les lignes directrices et les objectifs politiques du groupe EPR. Face à la nécessité de rassembler des forces politiques aux orientations différentes, nous sommes prêts à travailler avec d’autres groupes politiques, et à cette fin à discuter de propositions qui ne figurent pas dans ce texte", est-il écrit.
Trois "principes essentiels"
Dans ce même document, il est également indiqué les trois "principes essentiels" autour desquels EPR souhaite bâtir son projet: "La responsabilité budgétaire, l’inscription de la France dans le projet européen, et la lutte indispensable contre le dérèglement climatique."
Ainsi, plusieurs propositions importantes se détachent, dont la mise en place d'une commission transpartisane sur l'avenir des institutions, qui aurait pour vocation de proposer un référendum annuel.
Il est également proposé la mise en place de la mutuelle à un euro, une "Cop" du travail, la protection de la laïcité ainsi qu'une "fiscalité plus juste", sans aller plus loin dans les mesures en question.
"Cette liste non limitative de sujets ne doit pas faire perdre de vue l’absolue nécessité de maîtriser nos comptes publics. Elle témoigne de la volonté d’ouverture du groupe EPR, et de l’esprit de responsabilité qui est le nôtre, dans un moment crucial de la vie de notre pays", est-il écrit en guise de conclusion.