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Pollution: "le gouvernement assume ses responsabilités", assure Touraine

Marisol Touraine a défendu son action et celle du gouvernement face à la pollution, dimanche sur BFMTV.

Marisol Touraine a défendu son action et celle du gouvernement face à la pollution, dimanche sur BFMTV. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

La ministre de la Santé dresse un premier bilan sanitaire des pics de pollution, et défend sur BFMTV l'action de son ministère.

Le seuil d'alerte maximal aux particules a été dépassé samedi pour la cinquième journée consécutive, en Île-de-France notamment. Si la situation s'est améliorée dimanche, elle risque de se détériorer de nouveau lundi. Face à cette menace, la ministre de la Santé a dressé sur BFMTV un premier bilan de la gestion du phénomène, se défendant notamment d'avoir agi trop tard.

"Nous n'avons pas attendu vendredi ou samedi pour agir! Dès le début de la semaine, j'ai diffusé des recommandations de prévention, par exemple pour que les personnes fragiles évitent de pratiquer des exercices physiques intenses, et je me réjouis de voir que pour l'essentiel, elles ont été suivies", affirme Marisol Touraine.

Les consultations pour l'asthme en hausse depuis vendredi

La ministre reconnaît toutefois que "depuis vendredi, il y eu une augmentation des consultations dans les services d'urgence en région parisienne, pour des troubles principalement liés à l'asthme, le plus souvent chez des enfants de moins de cinq ans. Cette augmentation justifie ma vigilance renforcée, et la décision du gouvernement de mettre en place la circulation alternée", assène la ministre.

Pour elle, "il y a là un enjeu de santé publique déterminant. Pour la première fois, alors qu'on sait bien que cela va provoquer de la gêne, mais le gouvernement assume pleinement ses responsabilités".

Un "risque de pollution significatif" subsiste pour les prochains jours, selon Marisol Touraine, qui n'a pas pu dire si la circulation alternée, mise en place lundi, serait maintenue mardi. "Nous verrons s'il faut renouveler cette décision", a dit la ministre. "Pour l'instant, les services météo ne veulent pas s'engager sur la date exacte à laquelle le temps pourrait changer".

A. K.