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Gouvernement

Marseille: Valls se dit "révulsé" après l'attaque de l'enseignant juif

Le Premier ministre Manuel Valls s'est dit lundi "révulsé" par l'agression antisémite à Marseille - Lundi 11 janvier 2016

Le Premier ministre Manuel Valls s'est dit lundi "révulsé" par l'agression antisémite à Marseille - Lundi 11 janvier 2016 - Photo d'illustration - AFP

Le Premier ministre Manuel Valls s'est dit lundi "révulsé" par l'agression antisémite commise par un adolescent contre un enseignant juif à Marseille.

"L'agression antisémite d'un professeur à Marseille nous révulse. Intransigeance face à ceux qui s'en prennent à notre unité républicaine", a déclaré le chef du gouvernement sur son compte Twitter.

Plus tard, Manuel Valls a expliqué à Matignon que cette nouvelle agression antisémite "démontre encore une fois l'état, aussi, de notre société" et "le fait que le racisme et l'antisémitisme sont présents". 

"Cet antisémitisme doit être combattu comme nous devons combattre avec la dernière des forces tous les actes anti-musulmans, parce qu'il y en a dans le contexte actuel", a appelé le Premier ministre.

Car "quand on s'attaque aux personnes en fonction de leur origine ou de leur foi, on s'attaque à la France", a-t-il martelé avant de rappeler la détermination du gouvernement pour lutter contre ces phénomènes. Il a exhorté la société à "rester très mobilisée contre cette situation".

Le chef du gouvernement a également dénoncé "les agressions contre les églises", en citant la tentative d'attentat visant une église à Villejuif l'an dernier. Cette agression montre aussi que "nous pouvons avoir", comme au commissariat de La Goutte-d'Or à Paris jeudi, "des actes de personnes isolées qui se sont radicalisées et qui représentent un danger", a averti Manuel Valls.

Un sentiment partagé par son ministre de l'Intérieur. "La menace à laquelle nous sommes confrontés peut conduire des individus au profil différent à passer à l’acte avec violence, a expliqué Bernard Cazeneuve. Certains sont connus de nos services et font l’objet d’un suivi particulièrement attentif. D’autres au contraire se radicalisent seuls sans être nécessairement au contact avec des acteurs."

A.-F. L. avec AFP