Loi Travail: "L’opposition ça ne peut jamais être la violence", condamne Valls

À la tribune de l'Assemblée nationale pour défendre le projet de loi Travail, le Premier ministre Manuel Valls a dénoncé les "petits calculs politiciens" de certains députés, et a appelé à condamner les violences qui ont une nouvelle fois émaillé les manifestations ce jeudi.
"Il y a des divergences de fonds, que je respecte, elles côtoient de petits calculs politiciens, tellement loin de la situation du pays. Mais à la fin, lors du seul moment qui compte, lors du vote, ces voix vont s’additionner", a lancé le chef du gouvernement, notamment à l'adresse des frondeurs.
"Des oppositions s’expriment dans la rue et hors de question bien évidemment de restreindre de restreindre cette liberté essentielle. C’est la démocratie c’est l’honneur et la force de notre pays et plus particulièrement dans cette période de menace terroriste", a-t-il assuré.
"Mais l’opposition ça ne peut jamais être la violence, les menaces, les saccages de permanences parlementaires. J’appelle donc chacun à avoir une position très claire, à se démarquer de ceux qui jouent le coup de force contre la légitimité de nos institutions. J’appelle à ne pas souffler sur les braises car refuser de condamner cette violence, c’est mettre en cause la République", a poursuivi Manuel Valls, peu avant un vote sur une motion de censure déposée par la droite.