Loi immigration: Yaël Braun-Pivet se dit "confiante" et assure qu'il y a une "volonté d'accord"

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet se dit "confiante" ce dimanche 17 décembre sur BFMTV, à la veille de l'examen du projet de loi immigration par la commission mixte paritaire.

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet assure ce dimanche 17 décembre sur BFMTV être "confiante" pour qu'un accord soit trouvé sur le projet de loi sur l'immigration qui doit être examiné par une commission mixte paritaire lundi, après l'adoption d'une motion de rejet lundi dernier.

"Je suis confiante parce que les discussions se poursuivent", soutient-elle.

"Il y a une volonté d'accord de part et d'autre", assure-t-elle, non seulement de la part du "gouvernement", mais aussi des "oppositions".

"Je ne doute pas qu'on trouvera le chemin"

"On négocie les grandes lignes", explique-t-elle encore, tout en assurant qu'il ne s'agit en aucun cas de simples "détails".

"On peut avoir un accord politique et un accord général, mais il ne faut pas non plus préempter le travail demain à 17 heures", prévient-elle encore, en référence à l'heure à laquelle va débuter la commission mixte paritaire.

"Le chemin n'est pas fini, à nous de le trouver, et je ne doute pas qu'on y parviendra", veut-elle croire.

Les LR, des "partenaires fiables"

Dans ce cadre, Yaël Braun-Pivet salue notamment la volonté des députés Les Républicains de construire des accords.

"On peut leur faire confiance car depuis 18 mois ils sont dans une démarche constructive", estime-t-elle.

"Ils respectent les accords, ce sont des partenaires fiables", appuie-t-elle encore, évoquant l'accord trouvé sur les retraites en commission mixte paritaire. "Nous avons en face des partis responsables", dit-elle encore.

Concernant la motion de rejet survenue lundi sur ce texte, la présidente de l'Assemblée concède qu'elle "aurait préféré" avoir "des débats à l'Assemblée".

"Les oppositions en ont décidé autrement, c'est leur liberté, maintenant il faut que tout le monde assume", estime-t-elle.

Juliette Desmonceaux