BFMTV
Gouvernement

Le ministère des Affaires étrangères demande la libération "sans délai" d'un Français détenu en Azerbaïdjan

La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna le 15 octobre 2023

La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna le 15 octobre 2023 - Alain JOCARD / AFP

Le quai d'Orsay a confirmé ce mardi 9 janvier la détention "arbitraire" d'un ressortissant français arrêté en décembre dernier en Azerbaïdjan.

Le ministère des Affaires étrangères juge "arbitraire" ce mardi 9 janvier la détention d'un Français en Azerbaïdjan et demande à Bakou sa libération "sans délai".

"Nous confirmons la détention de notre compatriote par les autorités azerbaïdjanaises depuis le début du mois de décembre dernier", a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

"Comme nous avons eu déjà l'occasion de l'indiquer aux autorités azerbaïdjanaises, nous considérons cette détention comme arbitraire et demandons la libération sans délai de notre compatriote", a-t-il ajouté.

Un ressortissant français, accusé d'espionnage, a été arrêté le 4 décembre en Azerbaïdjan, a indiqué mardi l'ambassadrice d'Azerbaïdjan à Paris, sur fond de vives tensions diplomatiques entre les deux pays. L'affaire avait fuité il y a quelques jours dans des médias en ligne, notamment en Azerbaïdjan, mais sans confirmation officielle jusqu'à présent.

Qu'est ce qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan?
Qu'est ce qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan?
4:00

Arrêté le 4 décembre dernier

"Soupçonné d'avoir commis des actes d'espionnage, Martin Ryan (...) a été arrêté le 4 décembre", a précisé Leyla Abdullayeva. "Plus tard, la justice a ordonné sa détention pour une durée de quatre mois", a-t-elle expliqué , soulignant que "dès son arrestation, l'ambassade de France à Bakou a été informée par une note verbale".

Les tensions diplomatiques sont montées d'un cran entre Paris et Bakou fin décembre, avec l'expulsion réciproque de deux diplomates, alors que Bakou reproche depuis plusieurs mois à Paris son soutien à l'Arménie rivale. La France avait déclaré "persona non grata" deux diplomates azerbaïdjanais par "mesure de réciprocité", après la décision de Bakou la veille d'expulser deux diplomates français.

H.G. avec AFP