Hamon: "même si je suis Breton, je pense à toute la France"

Le ministre de l'Economie sociale et solidaire répondait notamment à un auditeur de Jean-Jacques Bourdin qui regrettait de nombreux renoncements du gouvernement et menacait de voter FN.

"Une partie des effets de notre politique sera différée", a admis le ministre Benoît Hamon, ministre de l'Economie sociale et solidaire, jeudi sur BFMTV. Il répondait notamment à un auditeur de Jean-Jacques Bourdin qui regrettait de nombreux renoncements du gouvernement et menaçait de voter FN.

"Je ne souhaite pas que l'on revienne sur l'écotaxe pour la Bretagne", a aussi estimé Benoît Hamon. "Le développement de la Bretagne ne passe pas une privation d'une nouvelle ressources et par une taxe qui favorise l'écologie [...] L'environnement est aussi un facteur de tourisme et donc de développement de la région".

"Même si je suis Breton, je pense à toute la France", a-t-il fait valoir.

D'autant plus que "l'écotaxe est un engagement pris depuis plusieurs années" a poursuivi Benoît Hamon, rappelant que cette décision date du Grenelle de l'Environnement en 2009.

Leonarda: la position de Hollande est "la bonne"

Le ministre, ancien porte-parole du PS sous Martine Aubry, a préféré botter en touche sur une confusion supposée dans le cas de la jeune Kosovare explulsée, Leonarda, entre le parti et le président de la République. "François Hollande a tranché, sa position est la bonne", a-t-il conclu.

Mais Benoît Hamon a aussi reconnu des divergences avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et confié s'être "expliqué avec lui". "Nous avons l'un et l'autre de scaractères forts, des fois il faut que ça sorte".

A l'inverse, il a affirmé "soutenir" la loi portée par Cécile Duflot à propos de l'encadrement des loyers.

S.A.