Consultations pour Matignon: Macron sonde droite et gauche sur les noms de Bertrand et Cazeneuve

L'ESSENTIEL
- Près de 60 jours après les élections législatives qui ont placé le Nouveau Front populaire en tête sans majorité absolue, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre et refuse d'avoir un gouvernement de gauche. Lire la brève
- L'hypothèse Thierry Beaudet, qui a émergé ce lundi, s'éloigne, selon les informations de BFMTV. Lire la brève
- Le président de la République "continue ses consultations" et continue de "tester les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve", explique son entourage à BFMTV. Lire l'article
- Il va procéder, par téléphone, à de nouvelles consultations avec les différentes forces politiques, dont le Rassemblement national. Lire la brève
Macron presse tour à tour droite et gauche sur les noms de Bertrand et Cazeneuve
Ce direct est terminé. Emmanuel Macron s'est tourné successivement aujourd'hui vers la droite et la gauche pour savoir lequel de Xavier Bertrand ou de Bernard Cazeneuve peut survivre à une censure immédiate en cas de nomination à Matignon.
Il s'est entretenu dans l'après-midi avec les socialistes Olivier Faure et Boris Vallaud qui lui ont affirmé vouloir se déterminer sur un programme plutôt que sur le casting.
Le PS est-il prêt à s'engager à ne pas censurer un gouvernement dirigé par Bernard Cazeneuve? Les cadres opposés à la direction ont plaidé pour un feu vert à celui qui a quitté le parti pour dénoncer son alliance avec La France insoumise.
Mais le bureau national du PS en a décidé autrement, écartant mardi soir tout soutien inconditionnel à l'ancien ministre de François Hollande.
Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. L'actualité politique est à retrouver dès demain matin sur notre site.
Le bureau national du PS rejette une proposition de ne pas censurer un gouvernement Cazeneuve
À l'issue d'une réunion ce soir, le bureau national du Parti socialiste a rejeté une proposition, portée par certains membres, de ne pas censurer un éventuel gouvernement de Bernard Cazeneuve, dont le nom figure parmi ceux pressentis pour Matignon.
Par ailleurs, le bureau socialiste a bien voté la proposition de résolution fixant des conditions pour soutenir un futur Premier ministre.
Édouard Philippe annonce être candidat à la prochaine élection présidentielle
Dans un entretien accordé au Point, Édouard Philippe annonce être candidat à la prochaine élection présidentielle.
"On dit souvent que pour une présidentielle il ne faut avoir envie de rien d'autre. J'y souscris", affirme l'ancien Premier ministre.
Édouard Philippe dit être toujours un homme de droite, mais "ne cherche pas tous les matins à me demander quelle est mon étiquette".
"Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront", conclut-il.
Abrogation de la réforme des retraites, loi immigration... Le PS fixe ses conditions au futur Premier ministre
Dans un document du bureau national du Parti socialiste, le mouvement continue "de réclamer au président de la République le respect des urnes et la désignation de Lucie Castets".
"À défaut, nous ne participerons à aucun gouvernement qui ne serait pas un gouvernement du Nouveau Front Populaire. Nous ne serons pas non plus les supplétifs d’un macronisme finissant et nous censurerons toute forme de prolongation de cette politique", écrit le PS.
Dans ce document, il fixe dix points d'exigence et d'urgence au futur Premier ministre, appelant, par exemple à l'abrogation de la réforme des retraites et de la loi immigration, à l'instauration d'un ISF vert ou encore des repas à 1€ pour les étudiants.
Mathilde Panot et Manuel Bompard déclarent avoir été appelés pour un échange avec Emmanuel Macron
Dans des tweets, les insoumis Mathilde Panot et Manuel Bompard déclarent avoir été appelés pour un échange avec Emmanuel Macron "dans 15 minutes".
"Nous dénonçons ces improvisations et nous refusons les tentatives désespérées de diviser notre coalition", écrivent-ils conjointement.
Ils appellent à nouveau à la nomination à Matignon de Lucie Castets, candidate du NFP. "Dans l’attente, nous ne participerons à de futurs échanges avec le président de la République que pour travailler sur les modalités de cette cohabitation", écrivent les élus insoumis.
Le groupe Liot demande la nomination d'un Premier ministre "politique"
Le groupe des députés Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoire (Liot) demande la nomination d'un Premier ministre "ayant une expérience politique éprouvée", alors que des voix plaident, à l'inverse, pour la mise en place d'un gouvernement dit "technique".
Le groupe Liot estime également qu'il est "urgent" de nommer un Premier ministre. "L'attente a assez duré", écrit-il dans un communiqué.
Emmanuel Macron a invité les socialistes à l’Élysée dans le cadre de ses consultations
Emmanuel Macron a invité les socialistes à l’Élysée dans le cadre de ses consultations en fin d'après-midi, a appris BFMTV. Ont été conviés Olivier Faure, premier secrétaire du parti, et Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
À ce stade, la réponse officielle des deux intéressés n'est pas connue.
Le groupe LFI va déposer ce mardi la proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron
Le groupe LFI à l'Assemblée nationale va déposer aujourd'hui la proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron, annonce Mathilde Panot, présidente du groupe.
Il s'agit, selon elle, d'une "réponse politique à la hauteur du coup de force anti-démocratique qu'est en train de faire le président de la République" et "à la hauteur de l'indépendance que doit montrer le Parlement face à un président qui sévit de plus en plus comme un autocrate".
Mathilde Panot explique que cette résolution "sera signée plus largement que le groupe insoumis" et aura pour objectif d'avoir "un débat autour du comportement dangereux et erratique du président de la République".
"Le président de la République a perdu à deux reprises les élections et se retrouve à composer son propre gouvernement", déplore la députée.
À la foire de Châlons-en-Champagne, Xavier Bertrand refuse de s'exprimer sur son potentiel poste de Premier ministre
Alors que son nom circule pour une potentielle nomination au poste de Premier ministre, Xavier Bertrand, présent à la foire de Châlons-en-Champagne (Marne), refuse de s'exprimer sur "l'actualité politique".
"Je suis un président de région au boulot", lance-t-il au micro de BFMTV.
Le président de la région Hauts-de-France a toutefois remercié une passante qui l'a interpellé et qui "espère qu'il sera Premier ministre".
"Nous ne pouvons accepter cela": Nicolas Mayer-Rossignol juge "impensable" une nomination de Xavier Bertrand
Le Parti socialiste ne pourra pas accepter une nomination à Matignon de Xavier Bertrand, a déclaré Nicolas Mayer-Rossignol premier secrétaire délégué et chef de file des courants opposés à la direction du parti.
"Il est impensable pour nous, quel que soit le respect républicain, qu'un Premier ministre de droite soit nommé. L'hypothèse de Xavier Bertrand circule, il est clair que nous ne pouvons accepter cela", a déclaré le maire de Rouen lors d'un point de presse en visioconférence.
Nicolas Mayer-Rossignol, contrairement à la direction du PS, soutient sans réserve une nomination de Bernard Cazeneuve. "Nous voulons dire aujourd'hui en tant que socialistes et hommes et femmes de gauche, il est très clair pour nous que c'est Bernard Cazeneuve que nous soutenons", a-t-il affirmé.
Ce qu'a dit Laurent Wauquiez aux députés de La Droite républicaine
Lors d'une réunion en visioconférence avec les députés de son groupe parlementaire, Laurent Wauquiez (La Droite républicaine) a promis que sa formation ne serait pas "dans le blocage" si Xavier Bertrand, membre de sa famille politique, venait à être nommé Premier ministre.
Jusqu'ici, la droite excluait toute cohabitation. En cas de nomination de Xavier Bertrand à Matignon, "le président voulait un engagement de travail en commun de notre part avec sa majorité", a expliqué Laurent Wauquiez aux députés.
"Cela suppose un petit effort pour moi. Mon devoir est d'être à la hauteur. On ne sera pas dans le blocage", a promis le candidat putatif à la prochaine présidentielle.
Avant d'évoquer les "deux conditions" de son camp: "la stabilité institutionnelle" - autrement dit, s'assurer que Xavier Bertrand ne soit pas soumis à une majorité pour le censurer - et des "engagements sur un programme de travail".
Éric Ciotti promet de censurer un gouvernement mené par Xavier Bertrand
Éric Ciotti annonce sur X que son groupe de députés "censurera évidemment tout gouvernement qui aurait Xavier Bertrand à sa tête", rejoignant ainsi la position du Rassemblement national.
Tout sauf une surprise. Le député des Alpes-Maritimes avait fait alliance avec l'extrême droite lors des législatives, tout en conservant la présidence du parti Les Républicains, même si les cadres du parti ont tenté de le déstituer. Depuis, Éric Ciotti n'hésite pas à critiquer ouvertement LR, qui le lui rend bien.
À l'Assemblée, son groupe d'extrême droite dispose de 16 députés.
INFO BFMTV. Le RN prêt à censurer Bertrand, Bardella assure qu'il pourrait soutenir un gouvernement technique
Si Xavier Bertrand est nommé Premier ministre, il pourrait avoir du mal à passer l'épreuve de la motion de censure. Il paraît plus qu'improbable que la gauche le soutienne. Idem pour l'extrême droite, qui promet de le renverser.
"Xavier Bertrand s’est montré en toute circonstance outrancier et injurieux à l’égard du RN et de ses millions d’électeurs. (Le nommer) serait un manque de respect considérable à leur égard. Il n’est pas envisageable de le voir constituer un gouvernement dans ce contexte", explique-t-on dans l'entourage du RN.
Selon un député proche de Marine Le Pen, la présidente du groupe RN avait déjà prévenu Emmanuel Macron, lors de son entretien à l’Élysée, de sa positon en cas de nomination de Xavier Bertrand à Matignon : censure immédiate.
En revanche, Jordan Bardella, le président du RN, a fait savoir "ces dernières heures" à l'entourage d'Emmanuel Macron que sa formation accepterait un gouvernement technique concentré sur les affaires courantes, qui se chargerait de mettre en place la proportionnelle aux élections législatives.
Macron va enchaîner de nouvelles consultations avec les différentes forces politiques, dont le RN
Le président de la République compte procéder à de nouvelles consultations, par téléphone, avec les différentes forces politiques, dont le Rassemblement national, en vue de former le prochain gouvernement, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.
Il s'agit pour lui de voir qui voterait ou non la motion, selon les différentes hypothèses. Pour l'instant, deux noms sortent du lot: Xavier Bertrand et Bernard Cazneuve.
Laurent Wauquiez convoque une réunion de groupe à 11h30
Laurent Wauquiez, chef du groupe "La Droite républicaine" (ex-groupe LR, NDLR) à l'Assemblée nationale, va réunir les députés de sa formation en visio-conférence ce mardi à 11h30, selon les informations de BFMTV.
Objectif: débriefer son entretien avec Emmanuel Macron qui a sondé les responsables de la droite sur une éventuelle nomination à Matignon de Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France.
De son côté, Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR, rassemblera ses troupes, lui-aussi en visoconférence, à 14h30.
Emmanuel Macron continue de "tester les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve"
Rien n'est fait encore dans la course à Matignon, malgré l'appel d'Emmanuel Macron aux responsables LR au sujet de Xavier Bertrand, évoqué à l'instant.
"Le président de la République continue ses consultations" et continue de "tester les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve", explique son entourage à BFMTV. Ce qui semble exclure l'option Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental.
"Au cœur des discussions: le critère de non-censurabilité", nous précise-t-on.
Emmanuel Macron a appelé les responsables de la droite au sujet de Xavier Bertrand
Xavier Bertrand se rapproche-t-il de Matignon? Emmanuel Macron, après avoir reçu le président LR de la région Hauts-de-France ce lundi, a appelé des responsables de droite (Laurent Wauquiez, Gérard Larcher, Bruno Retailleau), pour les sonder sur l'hypothèse d'une nomination de leur collègue, a appris BFMTV, confirmant une information du Parisien.
Ces derniers ont demandé au président de la République de s'assurer que Xavier Bertrand n'avait pas de majorité de censure, avant de le nommer. Ils réclament également que l'ancien ministre du Travail soit le Premier ministre du "pacte législatif" proposé cet été.
LR, qui excluait jusqu'ici sa participation au gouvernement, est prêt à revoir sa position si ces deux conditions sont remplies. Ce qui semble peu probable, le RN ayant promis par avance de censurer Xavier Bertrand et la gauche étant contre sa nomination.
La piste Thierry Beaudet à Matignon s'éloigne
À peine dévoilée et déjà mise de côté? L'hypothèse d'une nomination comme Premier ministre de Thierry Beaudet, l'actuel président du Conseil économique, environnemental et social, s'éloigne, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.
Cette éventualité avait été évoquée pour la première fois lundi. Ce mardi matin, BFMTV vous racontait pourquoi les négociations entre l'ancien mutualiste et Emmanuel Macron "coincent".
Olivier Marleix considère que "tout le monde a perdu" aux élections législatives
Aux élections législatives, "le moins que l'on puisse dire est que personne n'a gagné ou que tout le monde a perdu", avance sur LCI le député Olivier Marleix, qui présidait le groupe LR à l'Assemblée nationale ces deux dernières années, avant de passer la main à Laurent Wauquiez lors de cette législature.
L'élu d'Eure-et-Loir prend d'abord l'exemple du Nouveau Front populaire arrivé en tête des élections législatives, en nombre de sièges. "Les deux tiers des députés ne sont pas de gauche", souligne-t-il. Quant au RN, "il était annoncé (en) majorité absolue" et "finalement les Français ont reculé face à cette échéance", relève encore Olivier Marleix.
Avant de souligner que "le camp du président de la République" a perdu "plus de 100 députés" (un peu moins en réalité, NDLR)
Sylvain Maillard juge que Thierry Beaudet "fait consensus"
Que pense Sylvain Maillard de Thierry Beaudet, candidat potentiel pour Matignon? "Ce n'est pas à moi de décider qui sera le Premier ministre", souligne d'abord le député Ensemble pour la République sur France Info, rappelant qu'il s'agit d'une "prérogative du président de la République".
L'élu de Paris, qui "connaît" Thierry Beaudet, souligne néanmoins le "sérieux" de celui qui préside le Conseil économique social et environnemental. Il estime également que ce dernier "fait consensus" et a "une bonne image"
"Il fait dialoguer la société civile et les corps intermédiaires à travers le Cese", salue également Sylvain Maillard.
Sébastien Chenu estime que Thierry Beaudet est "assez inutile dans le paysage actuel"
Invité de RTL, le député RN Sébastien Chenu tance sévèrement Thierry Beaudet, cité parmi les favoris à Matignon. L'élu d'extrême droite taxe le Conseil économique, social et environnemental, que préside ce dernier, "d'organisme totalement inutile". Avant de juger que "par conséquent", Thierry Beaudet est "aussi lui-même assez inutile dans le paysage actuel".
Et d'accuser cet ancien mutualiste de porter "une hostilité vis-à-vis du RN". Une référence à ses propos sur l'extrême droite avant les dernières élections législatives, tenus dans les colonnes de La Tribune?
"Historiquement, elle a combattu la démocratie parlementaire, entretenu le racisme, l'antisémitisme, le sexisme, la haine de l'autre, pourchassé les contre-pouvoirs, les droits fondamentaux et l'Etat de droit", avait déclaré Thierry Beaudet.
Pour Benjamin Haddad, il est "normal" que la nomination du prochain Premier ministre "prenne du temps"
C'est peu que de dire qu'Emmanuel Macron prend son temps, lui qui n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, 58 jours après la défaite de son camp aux élections législatives. "C'est normal", juge néanmoins le député Ensemble pour la République Benjamin Haddad sur France 2, soulignant une "situation inédite".
"Personne n'a gagné les élections législatives. Personne n'est en capacité aujourd'hui de constituer une majorité absolue. Et donc le président de la République, il prend ses responsabilités. Son rôle est de nommer un Premier ministre et de choisir une solution de stabilité pour nos institutions", défend-il.
Jean-François Copé plaide pour un "Premier ministre de droite"
Chacun prêche pour sa paroisse dans la course pour Matignon. Évidemment, celle de Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, n'est pas de gauche!
"Il faut un Premier qui soit de droite, qui incarne le régalien et qui soit un professionnel de la politique (...) alors même que tout va se jouer au Parlement", plaide l'ancien patron de l'UMP sur TF1, semblant ainsi écarter l'option de Thierry Beaudet ou celle de Bernard Cazeneuve.
"Les Français sont majoritairement de droite", estime-t-il.
Pourquoi Thierry Beaudet à Matignon, "ça n’est pas fait"?
Qui pour devenir le prochain Premier ministre? Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand? Thierry Beaudet, dont le nom a émergé lundi, serait-il finalement le favori? Les spéculations vont bon train sur le futur locataire de Matignon, alors qu'Emmanuel Macron continue de prendre son temps depuis la défaite de son camp aux élections législatives.
Pour ce qui est de la dernière option citée, celle de Thierry Beaudet, "ça n'est pas fait", selon un proche du chef de l'État. Les négociations avec le président du Conseil économique, social et environnemental, semblent s'éterniser.
La faute potentiellement au futur dispositif gouvernemental, mais surtout à l'équipe qui serait constituée à Matignon autour de cet inconnu du grand public.
Cazeneuve, Sarkozy, Larcher, Attal... Les consultations effectuées par Macron ce lundi
Un casting à donner le tournis. Nombre de figures politiques se sont succédé à l'Élysée ce lundi, dans le cadre des consultations sur le futur gouvernement, menées par Emmanuel Macron qui n'a toujours pas nommé de Premier ministre, 58 jours après la défaite de son camp aux élections législatives.
L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, les ex-présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, le patron de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand, le président du Sénat Gérard Larcher, puis le chef du gouvernement démissionnaire Gabriel Attal et le président du MoDem François Bayrou.... Tous ont été reçus par Emmanuel Macron dans la même journée.
Mais le nom du prochain locataire de Matignon se fait toujours attendre.
Le déficit public en chute libre, selon des documents de Bercy transmis au Parlement
Plus dynamiques que prévu, les dépenses des collectivités, couplées à des recettes moindres qu'espérées pour l'État, pourraient, sans économies supplémentaires vigoureuses, pousser le déficit public à 5,6% du PIB cette année, voire 6,2% en 2025, selon des documents budgétaires transmis par Bercy lundi et consultés par des parlementaires.
Dans une lettre adressée lundi soir aux rapporteurs généraux et aux présidents des commissions des Finances des deux assemblées, le ministre démissionnaire des Finances Bruno Le Maire et le ministre démissionnaire délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave s'inquiètent de l'"augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités".
Ce surcroît de dépenses pourrait "dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d'euros par rapport" à la trajectoire de déficit envoyée à Bruxelles au printemps.
Les socialistes sceptiques sur l'hypothèse Thierry Beaudet
Les socialistes ont accueilli sans enthousiasme lundi la nouvelle option pour Matignon, Thierry Beaudet, actuel président du Conseil économique, social et environnemental. Les députés du PS pourraient "bien sûr" le censurer, a mis en garde le patron du parti, Olivier Faure.
Le CV de cet homme plutôt de gauche "n'est pas contestable, j'entends ce qu'il est", mais "je ne sais pas quelles sont les options politiques qu'il défend", a-t-il souligné sur France info.
Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, s'est dite de son côté "étonnée qu'on puisse penser" à Thierry Beaudet pour Matignon, alors qu'il "n'a, à (sa) connaissance, jamais eu de mandat électoral", un "manque d'expérience (...) assez pénalisant" selon elle.
Plus de 170.000 personnes ont signé une pétition lancée par La France insoumise pour la destitution d'Emmanuel Macron
Lancée le samedi 31 août par La France insoumise, une pétition soutenant la procédure de destitution contre Emmanuel Macron a été signée par plus de 170.000 personnes, selon les informations consultables sur le site macron-destitution.fr, dont les mentions légales renvoient au site du mouvement de Manuel Bompard et Mathilde Panot.
"Emmanuel Macron refuse de reconnaître le résultat de ces élections en maintenant au pouvoir l’ancien gouvernement et en bloquant l’application de tout autre programme que le sien", peut-on lire dans le texte de la pétition, qui dénonce une "dérive autoritaire sans précédent dans le monde des régimes parlementaires".
Le nom du nouveau Premier ministre sera-t-il annoncé ce mardi?
Vers l'épilogue? Près de deux mois après les législatives, une fumée blanche pourrait enfin sortir ce mardi de l'Élysée, à moins que les consultations devant mener au choix d'un Premier ministre capable d'éviter la censure ne se prolongent encore un peu.
Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, aucune information n'a filtré sur les personnalités qui pourraient encore être reçues à l'Élysée ou consultées. Et si l'on continue d'espérer une nomination dans la journée, c'est là aussi sans aucune garantie.
Cazeneuve, Beaudet, Bertrand... Ce que pense le camp présidentiel des favoris au poste de Premier ministre
Un Premier ministre issu de la gauche, la droite ou la société civile? Au début de la troisième semaine de consultations -présentées comme les dernières- pour trouver un chef de gouvernement, les entretiens se sont succédé ce lundi 2 septembre à l'Élysée.
Huit semaines après les législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale sans majorité absolue, plusieurs noms reviennent avec insistance pour Matignon, certains tirant plus la corde que d'autres, d'après le camp présidentiel: Xavier Bertrand, Thierry Beaudet et Bernard Cazeneuve.
Qu'en pensent les macronistes? Le point dans notre article
Près de 60 jours après la victoire du Nouveau Front populaire, toujours aucun nouveau Premier ministre
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mardi 3 septembre.
Près de deux mois après les élections législatives qui ont placé la gauche en tête sans majorité absolue, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de Premier ministre. Le président de la République a multiplié les rencontres avec les forces politiques depuis plus d'une semaine pour tenter de trouver un nom après avoir refusé celui de Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire.
Désormais, trois hommes semblent être favoris pour succèder à Gabriel Attal: Thierry Beaudet, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand.