Gaza: le ministre Jean-Noël Barrot annonce sur BFMTV que 40 tonnes d'aide humanitaire vont être larguées "à partir de vendredi"

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a annoncé ce mardi 29 juillet sur BFMTV que 40 tonnes d'aide humanitaire française seront larguées "à partir de vendredi".
"La voie aérienne est utile mais elle n'est pas suffisante", a également déclaré le ministre, qui affirme que 52 tonnes de fret humanitaires français sont bloqués "à quelques kilomètre de la bande de Gaza".
"Il est indispensable que les autorités israéliennes consentent enfin à réouvrir les accès terrestres à Gaza de manière significative pour alléger les souffrances atroces des populations civiles sur place", a également estimé le ministre.
"Nous avons créé un élan"
"Nous avons atteint et dépassé les objectifs que nous nous étions fixés (...) nous avons créé un élan", affirme Jean-Noël Barrot, en réaction à la décision du Royaume-Uni de reconnaître, à son tour, l'État de Palestine, "nous sommes très satisfaits d'avoir obtenu ce résultat".
"Nous avons sauvé une perspective politique des deux États qui était en danger de mort", assure-t-il.
Un peu plus tôt le ministre a expliqué sur X que ce choix est "capital" pour enrayer le "cycle infini de la violence" et rouvrir "la perspective de la paix dans la région".
Cette déclaration intervient quelques jours après la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'État de Palestine par la France, lors d'une allocution en septembre aux Nations unies.
"Pas d'alternative" à une solution à deux États
Lors de la conférence de l'ONU à New York lundi, le ministre des Affaires étrangères avait déclaré que "seule une solution politique à deux États permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens", affirmant qu'"il n'existe pas d'alternative".
Le ministre a également déclaré que "la perspective de l'existence d'un État de Palestine n'a jamais été aussi menacée ni aussi nécessaire", dans le contexte de "la destruction de la bande de Gaza, la colonisation israélienne débridée en Cisjordanie qui fragilise l'idée même d'une continuité territoriale, la résignation de la communauté internationale".
"Il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu à Gaza sans tracer un horizon politique", a également estimé Jean-Noël Barrot.