Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz: "Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée"

Jean-Marie Le Pen sur le plateau de BFMTV-RMC, jeudi 2 avril 2015 - BFMTV
Jean-Marie Le Pen persiste et signe. Interrogé jeudi matin par Jean-Jacques Bourdin sur ses propos litigieux, lorsqu'il avait assuré que les chambres à gaz étaient un "point de détail" de l'Histoire, le président d'honneur du Front national a assumé ses déclarations, répétant qu'il n'avait jamais regretté ses propos, "à aucun moment".
"Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée, que les chambres à gaz étaient un détail de la guerre, à moins d'admettre que c'est la guerre qui était un détail des chambres à gaz", a-t-il soutenu sur BFMTV-RMC. "Vous maintenez ces propos?", lui demande Jean-Jacques Bourdin.
"Oui absolument, je les maintiens, parce que je crois que c'est la vérité et que ça ne devrait choquer personne", a-t-il affirmé.
"On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d'antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique", a poursuivi Jean-Marie Le Pen.
Puis interrogé à plusieurs reprises sur l'horreur des chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen a rétorqué: "La guerre est horrible vous savez, un éclat d'obus qui vous déchire le ventre, une bombe qui vous décapite, une chambre qui vous asphyxie, tout ça c'est assez ignoble, c'est vrai."